À l’occasion d’un déplacement en Clermont-Ferrand, François Hollande a réaffirmé sa volonté d’équiper tous les foyers français en très haut débit et en profiter pour détailler le déroulement du déploiement. L’objectif ne change pas : 100% du territoire couvert d’ici 10 ans et 50% en 2017. Le coût de l’opération est estimé à 20 milliards d’euros.
Le financement sera divisé en trois parts égales : le premier tiers par les opérateurs sur leurs fonds propres, pour les régions dites « rentables », autrement dit denses. Un deuxième tiers co-financé par les opérateurs à partir d’infrastructures déployées par les collectivités ». Le dernier tiers sera assumé par l’État et les collectivités, pour les zones les moins denses.
François Hollande s’essayant à la 3D, il faudra bien du THD
(c) afp
Les fonds publics sont issus des bénéfices tirés d’un fond de 20 milliards d’euros issus du relèvement du plafond du livret A et destinés à divers « projets d’avenir ». Pour coordonner les opérations, un établissement public sera mis en place. Si les bases sont posées, il reste encore plusieurs détails techniques à régler.
La fibre sera-t-elle seule candidate ou faudra-t-il utiliser plusieurs technologies ? Maxime Lombardi, le directeur général de Iliad-Free, avait mentionné sur ZDnet en novembre dernier des solutions comme la 4G ou le satellite par exemple. Quel sera le rôle exact des collectivités? Faut-il tabler sur une mort prématurée de l’ADSL? Une technologie capable de délivrer du très haut débit puisque le minimum communément admis est de 25 Mb/s descendant.
Par Nabil Chaibi
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