En matière d’imagerie médicale, la résonance magnétique nucléaire, à l’origine de l’IRM, est une des technologies les plus utilisées. Très efficiente pour obtenir des vues 2 ou 3D de l’intérieur du corps avec une bonne résolution, celle-ci atteint ses limites dès lors qu’il est question d’observer des éléments plus petits. Des diamants pourraient solutionner le problème.
Deux équipes de chercheurs exploitent actuellement cette théorie. L’une est dirigée par le physicien Friedemann Reinhard, de l’Université de Stuttgart, l’autre par Daniel Rugar, Directeur des Etudes Nanoscopiques au Centre de Recherche Almaden. Avec l’IRM, la taille des aimants nécessaires est proportionnelle à l’élément observé. Autrement dit, pour observer une molécule, il faudrait un nano-aimant. Scenario difficilement envisageable.
Des diamants défectueux, qui contiennent un atome d’azote à la place d’un atome de carbone, ont une lueur rouge dont l’intensité varie selon la direction des électrons. En plaçant les échantillons sur le diamant et en observant la résonance nucléaire, on obtient un signal de 5 nanomètres de longueur, suffisamment petit pour analyse une molécule seule.
Si pour le moment, cette technique ne permet que de la détection, les chercheurs espèrent bien l’utiliser pour obtenir une véritable image.
Par Nabil Chaibi
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