La HADOPI existe depuis plusieurs années maintenant. En pleine interrogation sur sa fonction, la Haute Autorité a besoin de se rassurer en dévoilant une étude réalisée par l’institut CSA censée montrer sa fonction pédagogique auprès des jeunes. Selon elle, les jeunes entre 15 et 18 ans sont plus responsables en ce qui concerne les droits culturels protégés par les droits d’auteur.
Selon la Hadopi, sa mission a donc réussi chez les adolescents. Ces derniers sont moins enclins à télécharger pour une raison. Non, ce n’est pas la peur de la transgression qui agit, mais bien la « culpabilité de pirater des produits protégés par le droit d’auteur » et « la volonté de respecter le travail des artistes ».
La génération des 19-21 ans serait moins sage et surtout adepte du piratage. Dans son rapport, la HADOPI parle d’une génération à la consommation « kleenex » marquée et qui fait preuve d’indifférence quant au respect du droit d’auteur. L’étude évoque même le fait que « les dispositions légales sont peu prises au sérieux et ont peu d’impact »
Les 22-24 ans ont un comportement plutôt hétéroclite, mélangeant culpabilité de télécharger et indifférence. Les téléchargeurs, eux, évoquent des difficultés financières liées à leur statut (étudiants, jeunes travailleurs) pour pirater des biens protégés par le droit d’auteur.
Une étude que la Hadopi dévoile pour montrer le respect des jeunes vis à vis du droit d’auteur, mais dont elle ne s’attribue pas forcément les mérites. On peut tout de même se poser la question sur la méthodologie employée pour réaliser le document, censé être représentatif. En effet, seulement 6 groupes de 4 à 5 jeunes ont été réunis durant 3 heures pour discuter du piratage en ligne. On peut alors se demander si une trentaine de participants représente réellement la jeunesse française susceptible de télécharger en ligne…
Si vous souhaitez jeter un œil à l’étude, elle est disponible sur le site de la Hadopi.
Source
Selon la Hadopi, sa mission a donc réussi chez les adolescents. Ces derniers sont moins enclins à télécharger pour une raison. Non, ce n’est pas la peur de la transgression qui agit, mais bien la « culpabilité de pirater des produits protégés par le droit d’auteur » et « la volonté de respecter le travail des artistes ».
La génération des 19-21 ans serait moins sage et surtout adepte du piratage. Dans son rapport, la HADOPI parle d’une génération à la consommation « kleenex » marquée et qui fait preuve d’indifférence quant au respect du droit d’auteur. L’étude évoque même le fait que « les dispositions légales sont peu prises au sérieux et ont peu d’impact »
Les 22-24 ans ont un comportement plutôt hétéroclite, mélangeant culpabilité de télécharger et indifférence. Les téléchargeurs, eux, évoquent des difficultés financières liées à leur statut (étudiants, jeunes travailleurs) pour pirater des biens protégés par le droit d’auteur.
Une étude que la Hadopi dévoile pour montrer le respect des jeunes vis à vis du droit d’auteur, mais dont elle ne s’attribue pas forcément les mérites. On peut tout de même se poser la question sur la méthodologie employée pour réaliser le document, censé être représentatif. En effet, seulement 6 groupes de 4 à 5 jeunes ont été réunis durant 3 heures pour discuter du piratage en ligne. On peut alors se demander si une trentaine de participants représente réellement la jeunesse française susceptible de télécharger en ligne…
Si vous souhaitez jeter un œil à l’étude, elle est disponible sur le site de la Hadopi.
Source
Par Nabil Chaibi
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