C’est peu dire que le retour de SimCity fait couler beaucoup d’encre depuis son annonce : connexion internet permanente obligatoire, packs de contenu exclusif à l’édition deluxe, pas de terraforming… mais il ne faudrait pas oublier que cet épisode est avant tout l’occasion d’offrir une dimension supplémentaire au roi des city-builder
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La plus grande innovation de ce nouveau SimCity, c’est sans aucun doute le système de région. Les cartes du jeu contiennent en effet plusieurs emplacements qui sont autant de terrains d’expérimentations pour tester différents types de ville. Il est ainsi possible de passer de l’une à l’autre moyennant un temps de chargement (léger sur les machines de guerre mises à notre disposition) pour faire évoluer différents plans urbains.
Aucun risque de voir vos villes s’en aller à vau-l’eau pendant que vous construisez une petite station balnéaire un peu plus loin, celles-ci se mettant automatiquement en pause lorsque vous ne travaillez pas dessus.
Etape 1 : construire une ville industrielle
Outre qu’il permet de varier les plaisirs, ce système permet également de faciliter l’érection de villes supplémentaires, puisqu’il est possible d’utiliser les surplus d’énergie, d’eau ou de traitement des eaux usées des villes voisines moyennant finances, ce qui permet de remettre à plus tard la construction de certains bâtiments.
Dans votre largesse, vous pourrez même choisir de mettre à disposition de votre ville en construction les ambulances ou camions poubelles de votre première ville sans la moindre contrepartie, voire même lui faire un don de simoleons (celui-ci n’arrivait cependant qu’au début du mois suivant dans notre version).
Ce fonctionnement suit la logique de spécialisation de ce nouveau SimCity : utiliser les ressources énergétiques de la ville A permet de dédier les finances de la ville B à la construction d’écoles afin d’attirer les étudiants des villes voisines et de développer la recherche technologique.
Etape 2 : bâtir une ville écolo en achetant les ressources de la première
Le problème, c’est que les développeurs ont tellement voulu inciter le joueur à utiliser ces nouvelles possibilités (à moins que le somptueux moteur Glassbox soit à blâmer) que les cartes des villes sont trop réduites, de l’ordre du quart de celles de Sim City 4. Certes, le problème est censé être compensé par la possibilité de développer jusqu’à seize villes dans une même région, mais on à davantage l’impression de faire du sur place que d’avancer lorsqu’on se lance dans un nouveau chantier.
Vu comme ça, ça à l’air grand …
Ceci dit, le système de régions prend véritablement son essor lorsqu’il est couplé avec le mode multijoueur. Plus besoin de bâtir une ville dédiée à la lutte contre le crime et à la santé pour vous passer de commissariats et d’hôpitaux dans votre prochaine réalisation : il suffit de trouver un ami passionné par la sécurité et l’hygiène.
Comme les villes évoluent en temps réel, il est possible d’échanger des biens et des services directement, ainsi que de surveiller les flux migratoires entre les villes. Construisez de nombreuses habitations dans votre villes et vos sims inemployés s’en iront travailler dans les commerces de votre voisin, ce qui vous permettra à tous les deux d’engranger des revenus liés aux impôts tout en poursuivant des buts différents. Une interconnection bienvenue qui justifie en partie la connexion internet obligatoire.
l’interface est un modèle d’efficacité
S’il se révèle aussi agréable à jouer qu’à regarder, ce nouveau SimCity risque cependant de décevoir les maires chevronnés qui espéraient pouvoir gérer de gigantesques mégalopoles. Le fait de pouvoir construire sa ville dans une optique régionale ne manque cependant pas d’intérêt, au point de devenir rapidement le point central du titre une fois les bases du développement maîtrisées.
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La plus grande innovation de ce nouveau SimCity, c’est sans aucun doute le système de région. Les cartes du jeu contiennent en effet plusieurs emplacements qui sont autant de terrains d’expérimentations pour tester différents types de ville. Il est ainsi possible de passer de l’une à l’autre moyennant un temps de chargement (léger sur les machines de guerre mises à notre disposition) pour faire évoluer différents plans urbains.
Aucun risque de voir vos villes s’en aller à vau-l’eau pendant que vous construisez une petite station balnéaire un peu plus loin, celles-ci se mettant automatiquement en pause lorsque vous ne travaillez pas dessus.
Etape 1 : construire une ville industrielle
Outre qu’il permet de varier les plaisirs, ce système permet également de faciliter l’érection de villes supplémentaires, puisqu’il est possible d’utiliser les surplus d’énergie, d’eau ou de traitement des eaux usées des villes voisines moyennant finances, ce qui permet de remettre à plus tard la construction de certains bâtiments.
Dans votre largesse, vous pourrez même choisir de mettre à disposition de votre ville en construction les ambulances ou camions poubelles de votre première ville sans la moindre contrepartie, voire même lui faire un don de simoleons (celui-ci n’arrivait cependant qu’au début du mois suivant dans notre version).
Ce fonctionnement suit la logique de spécialisation de ce nouveau SimCity : utiliser les ressources énergétiques de la ville A permet de dédier les finances de la ville B à la construction d’écoles afin d’attirer les étudiants des villes voisines et de développer la recherche technologique.
Etape 2 : bâtir une ville écolo en achetant les ressources de la première
Le problème, c’est que les développeurs ont tellement voulu inciter le joueur à utiliser ces nouvelles possibilités (à moins que le somptueux moteur Glassbox soit à blâmer) que les cartes des villes sont trop réduites, de l’ordre du quart de celles de Sim City 4. Certes, le problème est censé être compensé par la possibilité de développer jusqu’à seize villes dans une même région, mais on à davantage l’impression de faire du sur place que d’avancer lorsqu’on se lance dans un nouveau chantier.
Vu comme ça, ça à l’air grand …
Ceci dit, le système de régions prend véritablement son essor lorsqu’il est couplé avec le mode multijoueur. Plus besoin de bâtir une ville dédiée à la lutte contre le crime et à la santé pour vous passer de commissariats et d’hôpitaux dans votre prochaine réalisation : il suffit de trouver un ami passionné par la sécurité et l’hygiène.
Comme les villes évoluent en temps réel, il est possible d’échanger des biens et des services directement, ainsi que de surveiller les flux migratoires entre les villes. Construisez de nombreuses habitations dans votre villes et vos sims inemployés s’en iront travailler dans les commerces de votre voisin, ce qui vous permettra à tous les deux d’engranger des revenus liés aux impôts tout en poursuivant des buts différents. Une interconnection bienvenue qui justifie en partie la connexion internet obligatoire.
l’interface est un modèle d’efficacité
S’il se révèle aussi agréable à jouer qu’à regarder, ce nouveau SimCity risque cependant de décevoir les maires chevronnés qui espéraient pouvoir gérer de gigantesques mégalopoles. Le fait de pouvoir construire sa ville dans une optique régionale ne manque cependant pas d’intérêt, au point de devenir rapidement le point central du titre une fois les bases du développement maîtrisées.
Par Nabil Chaibi
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