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2/28/2013

Réseaux mobiles 5G : l'Europe débloque 50 millions d'euros

Europe-commission Pendant qu'on en est en Europe à déployer des réseaux mobiles 4G qui n'en sont pas vraiment, la Commission européenne annonce vouloir financer la recherche autour de la 5G à hauteur de 50 millions d'euros pour la mettre en place d'ici 2020.


Les réseaux mobiles 4G LTE ont démarré fin 2010 pour les opérateurs les plus précoces et ont déjà une présence significative aux Etats-Unis et en Asie pendant que l'Europe a mis un peu plus de temps et qu'ils débutent tout juste en France.


Le 4G affublé à LTE est presque de pure forme, la technologie LTE appartenant au même groupe que les technologies 3G / 3G+, tandis que sa cousine LTE-Advanced, qui répond plus précisément aux exigences de la 4G au sens technique mais dont on parlera sans doute comme d'une 4G+, n'est pas encore déployée.


Mais déjà on pense à l'après-4G LTE / LTE-Advanced, à savoir aux réseaux mobiles 5G qui émergeront sans doute d'ici une dizaine d'années, le temps d'amorter les investissements de la 4G. Une fois de plus, l'Europe veut en être une pionnière ( à défaut de d'être la première à la déployer ) et débloque des moyens en conséquences.


Europe logo pro 


Neelie Kroes, commissaire européenne, annonce une enveloppe de 50 millions d'euros pour les projets de recherche concernant les réseaux mobiles de prochaine génération devant répondre à la difficile problématique de l'accroissement presque exponentiel de la consommation data mobile.


Ce financement doit servir proposer des technologies mobiles 5G d'ici 2020, période durant laquelle le trafic mobile data devrait être 33 fois plus important que celui de 2010 et mobiliser de très nombreuses catégories d'appareils communicants ou le devenant.


Plusieurs projets de recherche ( METIS, 5GNOW, iJOIN... ) sont déjà en place et vont bénéficier de cette manne, tandis que de nombreux industriels (opérateurs, équipementiers) travaillent en collaboration avec les instituts de recherche pour préparer l'arrivée de ces nouveaux réseaux.


Le communiqué de la Commission européenne cite le cas du projet METIS, qui recevra à lui seul 16 millions d'euros de l'enveloppe allouée, et qui travaille sur un concept de réseau distribuant 1000 fois plus de données mobiles par surface que les réseaux actuels, capable de gérer de 10 à 100 fois plus d'appareils connectés, offrant des débits de 10 à 100 fois supérieurs avec un temps de latence encore raccourci et des modes de fonctionnement qui multiplieront par dix l'autonomie des capteurs et systèmes M2M basse consommation. Rendez-vous en 2020.


Conditions de travail en Chine : trois associations attaquent Samsung en France

logo-samsung


Trois associations portent plainte en France contre Samsung pour non respect de ses engagements éthiques vis à vis des conditions de travail chez ses fournisseurs chinois, rapporte l'AFP.


Les conditions de travail pas toujours bien respectées ( sécurité, dépassement d'heures supplémentaires, salaires, brimades... ) chez les assembleurs et fournisseurs asiatiques peuvent conduire à une dégradation de l'image de marque des grands groupes.


Ces derniers y sont attentifs et les grandes manoeuvres initiées par Apple pour instaurer un meilleur encadrement commence à se diffuser dans toute l'industrie. On a vu ainsi plusieurs sociétés réagir promptement aux accusations de manquement portées par des ONG et promettre de corriger les défaillances observées et même de mettre en place à leur tour un suivi.


logo-samsung 


Mais cela ne pourrait pas suffire, d'autant plus qu'il peut y avoir de la marge entre les déclarations d'intention et les mesures réellement instaurées. Trois associations, Peuples Solidaires, Sherpa et Indecosa-CGT viennent de porter plainte en France contre Samsung pour pratique commerciale trompeuse, rapporte l'AFP.


Elles mettent en avant le non respect de ses engagements éthiques sur le travail des enfants alors que l'ONG China Labor Watch a rapporté le travail d'adolescents de moins de 16 ans dans une usine du fournisseur HEG. Elles évoquent également la question des heures supplémentaires imposées et souvent non rémunérées.


Leur action vise surtout dénoncer " le phénomène du fair washing qui consiste à invoquer des engagements éthiques à des fins purement marketing ". Le groupe coréen avait pourtant tenté de désamorcé le rapport de China Labor Watch en annonçant un grand audit de ses fournisseurs dont les premiers résultats chez ses fournisseurs exclusifs avaient démenti la présence de mineurs sur les chaînes d'assemblage mais noté des irrégularités sur les temps de travail, qu'il avait promis de corriger.


BYOD : Red Bend Software fait tourner deux Android sur un Samsung Galaxy S III

Red Bend Software teste sur Samsung Galaxy S III la possibilité de faire tourner deux systèmes Android en même temps pour répondre aux besoins de la tendance du BYOD en entreprise.


Avec le succès du BYOD ( Bring Your Own Device ), les entreprises n'imposent plus de terminaux spécifiques à leurs salariés mais elles doivent tenir compte des contraintes sécurisation des données et des usages.


Différentes solutions existent pour tenter de faire cohabiter données personnelles et professionnelles ( et usages perso / pro ) sur un même smartphone. La société Red Bend Software annonce être en train de mener une expérimentation avec Samsung pour proposer un double système Android sur le Samsung Galaxy S III.


Red Bend Software logo


Avec cette solution, le smartphone dispose à bord d'un Android pour un usage personnel et d'un Android pour les besoins professionnels, les deux systèmes fonctionnant indépendamment et de façon cloisonnée, selon le principe des persona (virtualisation mobile).


Le dispositif fonctionne via la solution True de Red Bend qui crée deux téléphones virtuels distincts sur la même base hardware, le tout géré par un hyperviseur qui équilibre les performances des deux systèmes.


Les deux persona à bord du Samsung Galaxy S III tournent de façon indépendante, ce qui permet d'appliquer une sécurisation de l'Android destiné à l'entreprise tout en conservant au salarié la liberté d'utiliser son smartphone pour ses besoins personnels, sans mélange des données et sans que l'employeur ait un contrôle sur les données privées de ce deuxième Android.


Cette solution sera testée auprès d'entreprises à partir du deuxième trimestre 2013 dans des programmes BYOD et fait partie de la stratégie de Samsung pour imposer ses terminaux en entreprise, ce qui constitue l'une de ses priorités cette année.


Par Nabil haibi

Bouygues Telecom en pertes en 2012

L'année 2012, avec l'arrivée de Free Mobile, aura été très difficile pour l'opérateur Bouygues Telecom qui affiche une perte nette de 14 millions d'euros et freine la progression de sa maison-mère.

L'opérateur Bouygues Telecom est l'une des principales victimes de l'arrivée de Free Mobile début 2012 et de la multiplication des forfaits mobiles à bas coût et la condamnation de Free Mobile pour dénigrement à son encontre n'est qu'une maigre consolation par rapport au ralentissement sévère de son activité.

L'opérateur a vu son chiffre d'affaires reculer de 9% en 2012, atteignant 5,2 milliards d'euros et affiche une perte nette de 14 millions d'euros alors qu'il avait généré un bénéfice net de 336 millions d'euros un an auparavant.

logo-bouygues-telecom La filiale jusqu'ici très rentable du groupe Bouygues s'est transformée en 2012 en boulet, même si l'activité globale de la maison-mère a plutôt bien résisté, avec un chiffre d'affaires en progression de 3%, à 33,5 milliards d'euros et un bénéfice net en recul de 41%, de 633 millions d'euros.

Les valeurs sont supérieures aux attentes des analystes, ce qui permet malgré tout au groupe Bouygues de bien progresser en bourse à leur annonce, d'autant plus qu'il anticipe un chiffre d'affaires stable, vers 33,45 milliards d'euros, pour 2013 et qu'il affirme que Bouygues Telecom a limité la casse dans un contexte très difficile en stabilisant sa base à 11,3 millions de clients.

Depuis l'arrivée de Free Mobile, l'opérateur s'est engagé dans une phase de restructuration et de réduction des coûts avec des conséquences lourdes pour la sous-traitance, assorti d'un plan de départs volontaires en interne.

Stéphane Richard / Orange : Apple moins arrogante, peu d'effet wow sur les Lumia

Orange-logo


A l'occasion du salon MWC 2013, Stéphane Richard, PDG d'Orange, a donné son point de vue sur différents thèmes touchant les télécoms, la régulation, la concurrence ou la bataille des OS mobiles.


Sortant un peu de la langue de bois habituelle des exercices de communication journalistique, Stéphane Richard, PDG d'Orange, a donné son avis lors du salon MWC 2013 de Barcelone sur les problématiques en cours dans l'industrie mobile, des OS mobiles aux effets des régulations et de la pression des acteurs américains en Europe.


Il a confirmé un changement d'attitude chez Apple depuis que Tim Cook est aux commandes, avec une approche un peu moins arrogante, peut-être dictée aussi par la pression de la concurrence, ce qui l'oblige à se montrer plus conciliante avec ses partenaires (on se souviendra qu'Apple et Orange ont été les meilleurs amis du monde au lancement de l'iPhone en 2007, avec une exclusivité de disribution qui a tenu plusieurs années).


Dans le même temps, il observe qu'au-delà d'Android et d'iOS, qui dominent largement le marché, il y a beaucoup de candidats pour tenter de devenir la troisième voie ( BlackBerry, Windows Phone, Firefox, Tizen et plusieurs autres ).


Stéphane Richard Orange 


Pour Stéphane Richard, il y a trop de prétendants en lice et tous n'arriveront pas à se faire une place sur le marché. Il espère cependant que l'un d'entre eux parviendra à atteindre une masse critique suffisante pour devenir le troisième OS mobile, ce qui ne pourra qu'être bon pour le fonctionnement du secteur.


Windows Phone de Microsoft a ses chances mais sa route s'annonce tout de même compliquée. Pour le PDG d'Orange, les terminaux Windows Phone ne sont pas encore assez compétitifs par rapport à la concurrence, que ce soit du point de vue du design, des applications embarquées ou du prix.


Les terminaux Lumia de Nokia manqueraient encore de l'effet "wow" qui assureraient des ventes importantes et un effet d'attractivité pour Windows Phone, d'autant plus que les smartphones sont vendues au même prix que les autres smartphones.


Nokia Lumia 520 


En lançant les Lumia 520 et 720, Stephen Elop, CEO de Nokia, tente d'ailleurs directement de conjurer cette problématique du prix et a reconnu que des efforts étaient nécessaires pour amener les smartphones Windows Phone à des prix encore plus bas pour pouvoir concurrencer Android sur l'entrée de gamme.


BlackBerry, qui fait son retour avec la plate-forme BlackBerry 10, n'est pas tellement mieux loti, même s'il dispose tout de même d'une base d'utilisateurs fidèles, ce que n'a pas Nokia.


Dans un autre domaine, Stéphane Richard a fustigé les effets d'une régulation contraignante dans les télécoms en Europe dictée par les régulateurs et qui freineraient les possibilités des opérateurs, qui sont déjà trop nombreux dans la zone pour résister aux pressions des grands groupes américains comme Google ou Facebook et au couple Samsung / Apple dans la téléphonie.


Le discours ne varie pas ( les opérateurs veulent mettre à contribution les groupes américains pour le financement des infrastructures télécom et demandent un assouplissement des régulations ) et Stéphane Richard se dit un peu lassé de répéter ces doléances.


Motorola Mobility va bien fermer son site de Toulouse

Pendant que la fête de l'industrie mobile bat son plein à Barcelone, Motorola Mobility confirme la fermeture du site de Toulouse au 31 mai prochain.


En rachetant le fabricant Motorola Mobility, Google a engagé une phase de restructuration du groupe conduisant à la cession de certains actifs ( la branche de fabrication de décodeurs TV ) et à la suppression de 4000 emplois dans le monde.


Dans ce cadre, le site de Motorola Mobility à Toulouse et ses quelque 180 emplois ont senti le vent annonciateur de cette restructuration en décembre dernier, avec le début de négociations entre syndicats et direction.


Motorola Mobility logo 


Au vu de la cure d'amaigrissement drastique voulue par Google et du contexte actuel qui conduit de nombreux acteurs à réduire la voilure, il y a avait peu de chances d'un maintien du site. Reuters indique avoir reçu confirmation ce jour par l'entreprise que le site sera finalement fermé à partir du 31 mai 2013.


Les premiers courriers de licenciement sont partis cette semaine et la société indique vouloir accompagner les salariés via des partenaires pour les aider à trouver un nouvel emploi.


Par Nabil Chaibi

Vivendi : SFR n'est toujours pas à vendre

SFR


Une nouvelle fois, Vivendi affirme que SFR n'est pas à vendre, malgré les rumeurs du week-end dernier.


A l'occasion de la présentation de ses résultats financiers, le groupe Vivendi est de nouveau revenu sur le sujet de la vente de sa filiale SFR, que Numericable convoiterait. Le week-end dernier, une information faisait état d'une volonté de rachat à 100% par Numericable.


La proposition a peut-être été notifiée à la direction de Vivendi mais son président Jean-François Dubos a une nouvelle fois affirmé que "aujourd'hui, SFR n'est pas à vendre". Aujourd'hui non, mais demain peut-être, quand le groupe aura redonné de la valeur à l'opérateur, touché par l'évolution du secteur depuis l'arrivée de Free Mobile début 2012.


logo vivendi


Le message à faire passer est surtout que Vivendi n'est pas pressé de céder SFR et que d'autres filiales télécoms pourraient être vendues avant. Comme France Télécom - Orange, le groupe Vivendi prévoit une année 2013 difficile et s'abstient de produire des prévisions de résultats.


Comme France Télécom aussi, Vivendi maintient son chiffre d'affaires annuel mais voit son bénéfice net reculer sensiblement en raison de charges exceptionnelles et de dépréciations. Pour la filiale SFR aussi, l'année en cours ne sera pas simple et sa rentabilité va encore souffrir.


Et après avoir baissé le prix de ses forfaits 4G un peu avant l'annonce des prix de son concurrent Orange et l'ouverture de son réseau 4G au grand public en avril 2013, et remodelé son offre mobile, SFR n'anticipe plus de nouvelles baisses à court terme, pas plus qu'il ne proposera la 4G sur ses offres low cost, alors qu'Orange a prévu de proposer la 4G sur sa marque Sosh.


Les forfaits 4G doivent servir à redonner de la valeur au secteur et SFR retourne en quelque sorte la critique d'Orange lors de la baisse de prix de ses Formules Carrées à son envoyeur.