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2/28/2013

Yahoo et rejet du télétravail : une décision propre au groupe

logo-yahoo


Le mémo de Marissa Mayer, CEO de Yahoo, annonçant la fin du télétravail en vue de recréer un esprit collaboratif au sein du groupe, entraîne énormément de commentaires alors que la société rappelle que la décision n'est prise que dans le contexte particulier de Yahoo.


En décrétant la fin du télétravail dans le groupe Yahoo, Marissa Mayer, sa CEO, a déclenché une controverse sur la réalité des avantages de ce mode de fonctionnement dans les entreprises, qui tend à se développer avec la multiplication des outils communicants et des réseaux de plus en plus performants.


Une horde de commentateurs a aussitôt cru y voir un début de désaveu concernant le télétravail en général, la flexibilité qu'il peut apporter et l'efficacité d'une structure qui n'oblige plus les salariés à faire acte de présence au bureau.


Les qualités avancées pour mettre en avant le télétravail en entreprise seraient donc prises en défaut, conduisant à un retour à une forme plus traditionnelle ? Yahoo a donc fait une courte mise au point par rapport au mémo interne de Marissa Mayer qui a diffusé dans la presse en soulignant que la décision était prise au regard de la situation particulière de Yahoo et à un moment précis.


De fait, le groupe piétine depuis plusieurs années et a vu la concurrence prendre les devants tout en connaissant une valse de ses dirigeants qui l'a empêché de développer un projet stratégique clair sur le long terme.


Marissa-Mayer


L'arrivée de Marissa Mayer à l'été 2012 a largement été vue comme une chance de mettre enfin en place un axe stratégique fort permettant de relancer le groupe. Mais les années d'incertitude et d'absence de cap ont pu conduire les salariés à perdre leur entrain, entraînant un certain relâchement.


La nouvelle CEO entend refonder un esprit "Yahoo" chez les salariés, sur les bases de l'esprit "Google", son ancien employeur, en créant des accès gratuits à certaines facilités ou services annexes dans l'entreprise mais en demandant aussi un plus grand esprit d'équipe qui ne peut être réhabilité, selon elle, que par un retour des salariés au bureau.


Evidemment, cela crée des complications pour les salariés qui ont adapté leur vie personnelle au mode du télétravail et peut-être même que certains ne pourront pas s'accommoder d'un retour à une forme de travail plus traditionnelle, mais de là à y voir une remise en cause du principe du télétravail, il y a un pas que seuls les commentateurs semblent avoir franchi.


C'est ce que suggère le blog BITs du New York Times en évoquant des témoignages de salariés de Yahoo qui soulignent qu'il y a sans doute eu des abus chez certains de leurs collègues qui montaient des projets de start-up sous couvert de télétravail. Le ton assez sévère et restrictif du mémo de Marissa Mayer est peut-être une réaction à ces dérives.


Réseaux mobiles 5G : l'Europe débloque 50 millions d'euros

Europe-commission Pendant qu'on en est en Europe à déployer des réseaux mobiles 4G qui n'en sont pas vraiment, la Commission européenne annonce vouloir financer la recherche autour de la 5G à hauteur de 50 millions d'euros pour la mettre en place d'ici 2020.


Les réseaux mobiles 4G LTE ont démarré fin 2010 pour les opérateurs les plus précoces et ont déjà une présence significative aux Etats-Unis et en Asie pendant que l'Europe a mis un peu plus de temps et qu'ils débutent tout juste en France.


Le 4G affublé à LTE est presque de pure forme, la technologie LTE appartenant au même groupe que les technologies 3G / 3G+, tandis que sa cousine LTE-Advanced, qui répond plus précisément aux exigences de la 4G au sens technique mais dont on parlera sans doute comme d'une 4G+, n'est pas encore déployée.


Mais déjà on pense à l'après-4G LTE / LTE-Advanced, à savoir aux réseaux mobiles 5G qui émergeront sans doute d'ici une dizaine d'années, le temps d'amorter les investissements de la 4G. Une fois de plus, l'Europe veut en être une pionnière ( à défaut de d'être la première à la déployer ) et débloque des moyens en conséquences.


Europe logo pro 


Neelie Kroes, commissaire européenne, annonce une enveloppe de 50 millions d'euros pour les projets de recherche concernant les réseaux mobiles de prochaine génération devant répondre à la difficile problématique de l'accroissement presque exponentiel de la consommation data mobile.


Ce financement doit servir proposer des technologies mobiles 5G d'ici 2020, période durant laquelle le trafic mobile data devrait être 33 fois plus important que celui de 2010 et mobiliser de très nombreuses catégories d'appareils communicants ou le devenant.


Plusieurs projets de recherche ( METIS, 5GNOW, iJOIN... ) sont déjà en place et vont bénéficier de cette manne, tandis que de nombreux industriels (opérateurs, équipementiers) travaillent en collaboration avec les instituts de recherche pour préparer l'arrivée de ces nouveaux réseaux.


Le communiqué de la Commission européenne cite le cas du projet METIS, qui recevra à lui seul 16 millions d'euros de l'enveloppe allouée, et qui travaille sur un concept de réseau distribuant 1000 fois plus de données mobiles par surface que les réseaux actuels, capable de gérer de 10 à 100 fois plus d'appareils connectés, offrant des débits de 10 à 100 fois supérieurs avec un temps de latence encore raccourci et des modes de fonctionnement qui multiplieront par dix l'autonomie des capteurs et systèmes M2M basse consommation. Rendez-vous en 2020.


Conditions de travail en Chine : trois associations attaquent Samsung en France

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Trois associations portent plainte en France contre Samsung pour non respect de ses engagements éthiques vis à vis des conditions de travail chez ses fournisseurs chinois, rapporte l'AFP.


Les conditions de travail pas toujours bien respectées ( sécurité, dépassement d'heures supplémentaires, salaires, brimades... ) chez les assembleurs et fournisseurs asiatiques peuvent conduire à une dégradation de l'image de marque des grands groupes.


Ces derniers y sont attentifs et les grandes manoeuvres initiées par Apple pour instaurer un meilleur encadrement commence à se diffuser dans toute l'industrie. On a vu ainsi plusieurs sociétés réagir promptement aux accusations de manquement portées par des ONG et promettre de corriger les défaillances observées et même de mettre en place à leur tour un suivi.


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Mais cela ne pourrait pas suffire, d'autant plus qu'il peut y avoir de la marge entre les déclarations d'intention et les mesures réellement instaurées. Trois associations, Peuples Solidaires, Sherpa et Indecosa-CGT viennent de porter plainte en France contre Samsung pour pratique commerciale trompeuse, rapporte l'AFP.


Elles mettent en avant le non respect de ses engagements éthiques sur le travail des enfants alors que l'ONG China Labor Watch a rapporté le travail d'adolescents de moins de 16 ans dans une usine du fournisseur HEG. Elles évoquent également la question des heures supplémentaires imposées et souvent non rémunérées.


Leur action vise surtout dénoncer " le phénomène du fair washing qui consiste à invoquer des engagements éthiques à des fins purement marketing ". Le groupe coréen avait pourtant tenté de désamorcé le rapport de China Labor Watch en annonçant un grand audit de ses fournisseurs dont les premiers résultats chez ses fournisseurs exclusifs avaient démenti la présence de mineurs sur les chaînes d'assemblage mais noté des irrégularités sur les temps de travail, qu'il avait promis de corriger.


BYOD : Red Bend Software fait tourner deux Android sur un Samsung Galaxy S III

Red Bend Software teste sur Samsung Galaxy S III la possibilité de faire tourner deux systèmes Android en même temps pour répondre aux besoins de la tendance du BYOD en entreprise.


Avec le succès du BYOD ( Bring Your Own Device ), les entreprises n'imposent plus de terminaux spécifiques à leurs salariés mais elles doivent tenir compte des contraintes sécurisation des données et des usages.


Différentes solutions existent pour tenter de faire cohabiter données personnelles et professionnelles ( et usages perso / pro ) sur un même smartphone. La société Red Bend Software annonce être en train de mener une expérimentation avec Samsung pour proposer un double système Android sur le Samsung Galaxy S III.


Red Bend Software logo


Avec cette solution, le smartphone dispose à bord d'un Android pour un usage personnel et d'un Android pour les besoins professionnels, les deux systèmes fonctionnant indépendamment et de façon cloisonnée, selon le principe des persona (virtualisation mobile).


Le dispositif fonctionne via la solution True de Red Bend qui crée deux téléphones virtuels distincts sur la même base hardware, le tout géré par un hyperviseur qui équilibre les performances des deux systèmes.


Les deux persona à bord du Samsung Galaxy S III tournent de façon indépendante, ce qui permet d'appliquer une sécurisation de l'Android destiné à l'entreprise tout en conservant au salarié la liberté d'utiliser son smartphone pour ses besoins personnels, sans mélange des données et sans que l'employeur ait un contrôle sur les données privées de ce deuxième Android.


Cette solution sera testée auprès d'entreprises à partir du deuxième trimestre 2013 dans des programmes BYOD et fait partie de la stratégie de Samsung pour imposer ses terminaux en entreprise, ce qui constitue l'une de ses priorités cette année.


Par Nabil haibi

Motorola Mobility va bien fermer son site de Toulouse

Pendant que la fête de l'industrie mobile bat son plein à Barcelone, Motorola Mobility confirme la fermeture du site de Toulouse au 31 mai prochain.


En rachetant le fabricant Motorola Mobility, Google a engagé une phase de restructuration du groupe conduisant à la cession de certains actifs ( la branche de fabrication de décodeurs TV ) et à la suppression de 4000 emplois dans le monde.


Dans ce cadre, le site de Motorola Mobility à Toulouse et ses quelque 180 emplois ont senti le vent annonciateur de cette restructuration en décembre dernier, avec le début de négociations entre syndicats et direction.


Motorola Mobility logo 


Au vu de la cure d'amaigrissement drastique voulue par Google et du contexte actuel qui conduit de nombreux acteurs à réduire la voilure, il y a avait peu de chances d'un maintien du site. Reuters indique avoir reçu confirmation ce jour par l'entreprise que le site sera finalement fermé à partir du 31 mai 2013.


Les premiers courriers de licenciement sont partis cette semaine et la société indique vouloir accompagner les salariés via des partenaires pour les aider à trouver un nouvel emploi.


Par Nabil Chaibi

2/27/2013

Numericable : bientôt une offre de rachat total de SFR ?

Rachètera, rachètera pas ? BFMBusiness affirme qu'un projet de rachat de SFR par Numericable en cash est à l'étude, après l'échec du projet de fusion.

Numericable n'aurait pas abandonné l'idée de s'emparer de l'opérateur SFR et discuterait toujours avec le groupe Vivendi de cette opportunité. Et si le projet de fusion initialement envisagé à l'automne n'a pas abouti, c'est une offre de rachat en cash qui serait maintenant à l'étude.

Ne pouvant mettre en place un rassemblement direct des activités, c'est donc l'acquisition de la filiale de Vivendi qui est prévu, avant de passer à la rationalisation des ressources. BFMBusiness souligne que l'offre n'est pas encore finalisée et n'a pas de financement mais qu'elle a été évoquée lors d'un entretien entre les actionnaires de Numericable et le conseil de surveillance de Vivendi.

Cette nouvelle initiative aurait l'avantage de la simplicité et d'éviter les écueils qui ont fait capoter l'idée de la fusion. Pour Vivendi, cela permet de se débarrasser de SFR, qui pèse lourdement sur ses comptes depuis l'arrivée de Free Mobile début 2012 et le chamboulement du marché mobile français.


Beaucoup de contraintes malgré tout
Numericable-logo Petit souci tout de même : si une fusion coûtait déjà cher, un rachat à 100% le sera encore plus. Mais Numericable serait confiant pour les levées de fonds nécessaires, observant que les marchés n'y sont pas forcément hostiles.

Il faudra aussi se mettre d'accord sur la valeur de SFR, estimée à 23 milliards d'euros quand Vivendi en a obtenu la totalité du contrôle en 2011, et qui serait de l'ordre de 10 à 15 milliards d'euros actuellement. Les discussions sur le prix de rachat promettent d'être âpres.

Il reste que cette information de BFMBusiness va à l'encontre des déclarations de Stéphane Roussel, PDG de SFR, qui déclarait il y a un mois tout juste que SFR n'était pas à vendre, et que seule une mutualisation des moyens était envisagée. Par ailleurs, certains actionnaires de Vivendi, dont Vincent Bolloré, ne seraient pas très enclins à céder SFR au prix actuel, alors que l'opérateur traverse une mauvaise passe et a commencé à se réorganiser pour regagner en rentabilité et en valeur.

Au vu des rumeurs qui filtrent régulièrement dans la presse, on dirait bien que, plutôt qu'une véritable proposition en construction, chacun tate le terrain en lançant des hameçons, observant comment réagissent les intéressés mais aussi le gouvernement et les régulateurs.

Orange Video Meeting : la visioconférence sur tablette ou smartphone

La branche entreprise de l'opérateur Orange annonce Orange Video Meeting, service de visioconférence sur tablette ou smartphone, en s'appuyant sur la solution Scopia Mobile de Radvision.


La solution Open Videopresence d'Orange Business Services, qui fournit des services cloud de visioconférence / téléprésence pour les entreprises, s'enrichit maintenant d'une application Orange Video Meeting qui permet aux tablettes et smartphones Android et iOS d'avoir accès à la solution.


Comme la solution Open Videopresence, l'application utilise la technologie de Radvision, Scopia Mobile, pour assurer le bon fonctionnement du service en mobilité. Une fois l'application à bord de l'appareil mobile, un simple lien reçu par email suffit pour accéder aux sessions de visioconférence / téléprésence, ou par invitation depuis leur agenda.


Orange Video Meeting 01 Orange Video Meeting 02


" La capacité à rejoindre une téléconférence de partout et avec n'importe quel type de terminal mobile, est un facteur clé du succès de ce moyen de communication. Dès lors qu les collaborateurs, clients et partenaires peuvent simplement rejoindre une visioconférence - où qu'ils se trouvent et quel que soit l'appareil dont ils disposent - cet outil peut clairement devenir un accélérateur de collaboration ne se limitant plus à des réunions spécifiques ", commente Eric Monchy, vice-président Vidéoconférence d'Orange Business Services.


Orange Video Meeting permet ainsi de répondre à la tendance du BYOD ( Bring Your Own Device ) et de la multiplication de terminaux mobiles divers chez les collaborateurs. La solution Scopia Mobile permet également de bénéficier des outils collaboratifs et du partage de données entre utilisateurs du service.


L'application Orange Video Meeting est à télécharger gratuitement sur les portails Google Play ( Android ) et App Store ( iOS ).


Par Nabil Chaibi

2/26/2013

Google dévoile les plans de son nouveau Campus de Mountain View

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Google vient de lever le voile sur un nouveau projet immobilier visant à installer ses quartiers durablement à Mountain View. Le projet englobe la construction d'un campus sur plus de 100 000 m².


Le géant du Web vient donc de lever le voile sur la création de son prochain Campus basé à Mountain View, baptisé pour l'occasion " Bay View ". Un ensemble architectural de grande envergure et au design futuriste à la vue des premiers visuels partagés.


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Google n'a pas hésité à s'offrir les services de NBBJ, un cabinet d'architecture de Seattle qualifié de " choix plus conventionnel que par le passé " par le magazine Vanity Fair, en comparaison avec les collaborations passées de la société.


Le Campus est particulièrement nouveau pour Google dans le sens ou il ne s'agit pas ici d'un projet de réhabilitation d'une structure déjà existante. Le projet Bay View partira d'une base vide pour sortir de terre et devrait être composé de neuf différentes structures ressemblant à des rectangles légèrement tordus. David Radcliffe précise que dans ce nouveau campus, aucun employé ne devrait être éloigné à plus de deux minutes et demie de marche de son collègue le plus loin.


De son côté Google affirme que ce nouveau campus sera la clef d'une nouvelle croissance pour la société et qu'il engagera une implication plus durable tant avec la NASA qu'avec la communauté et la ville de Mountain View.


La représentation du campus en version haute définition est disponible via cette adresse pour les intéressés.


Par Nabil Chaibi

Après Twitter, Facebook et Apple, Microsoft avoue avoir fait l'objet d'une Cyberattaque

Après Twitter, Facebook et Apple, il faudra ajouter Microsoft à la liste des sociétés ayant fait les frais d'une cyberattaque opérée depuis une faille Java. La firme de Redmond vient d'annoncer avoir découvert le malware dans quelques-unes de ses stations de travail.


Facebook avait annoncé ne pas avoir été la seule grande société à avoir été frappé par la cyberattaque d'envergure liée à une faille zéro day du logiciel Java, sans pour autant révéler de noms.


java-logo


Après Apple, c'est au tour de Microsoft d'annoncer avoir été touché par cette attaque sophistiquée, en faisant directement le lien avec les attaques subies par Facebook et les bureaux de Cupertino.


Ainsi, Matt Thomlinson, directeur de la sécurité chez Microsoft a indiqué que le vecteur d'infection était similaire à celui qui a touché les autres firmes, autrement dit, une faille exploitant la vulnérabilité de type zéro day de Java dans le site d'un développeur d'iOS.


Microsoft a choisi de ne pas dévoiler l'attaque de façon prématurée lors de sa découverte, afin de procéder à la collecte d'informations sur le type d'attaque, mais également afin de mesurer l'ampleur des services touchés.


Selon Matt Thomlinson, seulement quelques postes de travail auraient été touchés chez Microsoft, dont certains dans l'unité Mac Business. L'attaque a aussitôt entrainé une réévaluation des systèmes de sécurité en place et une adaptation immédiate.


Microsoft assure qu'aucune donnée utilisateur n'a été compromise, et que la panne qui frappe actuellement ses services Windows Azure et Xbox Live n'a aucun lien avec l'événement.


Par Nabil Chaibi

2/22/2013

Bourse : le cours Google à plus de 800 dollars pour la première fois

Le cours de Google a passé pour la première fois la barre des 800 dollars, profitant de perspectives solides sur la recherche en ligne et la mobilité.


Le géant de la recherche profite d'une situation positive depuis plusieurs trimestres, alignant les résultats financiers trimestriels positifs et démontrant sa domination dans la recherche en ligne et la mobilité avec un système Android très largement présent.


Ces jolies perspectives rassurent les investisseurs qui placent d'autant plus en Google leur confiance que d'autres grands groupes sont dans des situations moins favorables, qui peinent à trouver des relais de croissance ou dont la confiance en l'avenir s'effrite.


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Le cours, qui avait retrouvé une valeur supérieure à 700 dollars, a atteint plusieurs fois des records ces derniers mois, et vient de franchir pour la première fois de son histoire le cap des 800 dollars. Depuis l'arrivée de Larry Page à la tête du groupe, en remplacement d'Eric Schmidt, passé président du conseil d'administration au printemps 2011, le cours a gagné environ 35% en valeur, faisant mentir les critiques initiales sur les capacités de gestionnaire du co-fondateur de Google.


Cela porte sa valorisation à plus de 260 milliards de dollars. Même les inquiétudes sur la difficile monétisation de la publicité mobile ne suffisent pas à assombrir les perspectives du groupe aux yeux des investisseurs.


Les centaines de millions d'utilisateurs d'appareils Android constituent une masse critique suffisante pour laisser espérer le succès de la stratégie mobile mise en place par Google avec le lancement de la plate-forme mobile.


Du côté de la recherche en ligne, Google reste fermement devant tandis que le rapprochement entre Microsoft et Yahoo n'a pas vraiment changé la donne. Avec Larry Page, le groupe a également fait du ménage dans ses services et s'est lancé dans de nouveaux axes, dont celui des réseaux sociaux avec Google+, venant même marcher sur les terres d'un Facebook très puissant mais qui a connu une passe difficile lors de son introduction en bourse.


Par Nabil Chaibi

Google Store : en projet mais pas vraiment de feu vert

Google ouvrira-t-il ses premiers Google Store cette année aux Etats-Unis ? Le Wall Street Journal suggère que l'idée est étudiée mais n'est pas encore validée.


Le géant Google pourrait-il ouvrir des boutiques Google Store pour vanter les mérites de sa gamme Nexus, des produits mobiles Android et Chrome et pour servir servir de démonstrateurs à ses services et produits innovants, à l'image des Google Glass ?


L'idée présente une certaine logique et le succès de telles boutiques chez les concurrents, Apple Store ou Microsoft Store, conduit naturellement le groupe de Mountain View à s'interroger sur l'intérêt d'une telle démarche.


Cependant, le Wall Street Journal suggère que si ce projet est à l'étude, il n'a pour le moment reçu qu'un intérêt modéré des dirigeants de Google et pourrait ne pas être validé, du moins cette année. Le journal économique rapporte que la question est discutée depuis longtemps, et plus encore depuis que Google domine grâce à Android dans les appareils mobiles.


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Google a d'ailleurs fait un premier pas dans la distribution en proposant ses produits Nexus à la vente directe par Internet, et désormais depuis son portail Google Play, et a plutôt eu du mal à gérer cette activité.


Par ailleurs, Larry Page, CEO de la société, aurait toujours montré un intérêt très relatif vis à vis du développement d'un réseau de boutiques chaque fois que ce sujet a fait l'objet de discussions. Le rachat de Motorola Mobility en 2011 pose aussi un problème, notamment au niveau de la promotion de ses produits dans de tels espaces dédiés, ce qui pourrait mécontenter les partenaires.


Il reste que beaucoup de produits et d'initiatives allant au-delà des appareils mobiles pourraient bénéficier d'une visibilité apportée par un Google Store et que la diversité des possibilités apportées par Android et Chrome OS justifierait à elle seule la création de boutiques cette année...ou plus tard.


Par Nabil Chaibi

2/19/2013

Apple lâchée par les hedge funds au dernier trimestre 2012

Nombre de hedge funds, qui ont activement participé à la forte poussée du cours d'Apple en 2012, ont vendu leurs actions sur le dernier trimestre de l'année, conduisant à la décrue rapide observée en fin d'année.


La croissance depuis plusieurs années d'Apple grâce à l'iPhone puis à l'iPad, associée à des perspectives positives en début d'année grâce aux espoirs portés par la conquête du marché chinois, ont conduit les grands fonds d'investissement à s'intéresser particulièrement au groupe de Cupertino.


Leur présence a consolidé le cours de la société et alimenté la demande en titres, lui permettant de doper sa valeur jusqu'au record des 705 dollars l'action. Mais depuis le mois de septembre dernier, Apple traverse une crise de confiance, avec des doutes sur le succès de ses derniers produits, sur son emprise sur le marché chinois ( largement dominé par Android côté smartphones ) ou sur sa capacitié à maintenir cette croissance qui lui a permis d'amasser une véritable fortune dont les actionnaires aimeraient maintenant voir la couleur.


Et pendant que certains font entendre leur voix pour proposer des systèmes garantissant un retour sur investissement avant que cette richesse ne reflue, des documents financiers remis à la SEC ( Securities and Commission Exchange ) font apparaître que plusieurs hedge funds se sont délestés de leurs titres Apple durant le dernier trimestre 2012, contribuant au recul sévère du cours en l'espace de deux mois.


Third Point Capital, Lone Pine, Viking Global ou Eton Park Capital sont autant de fonds qui détenaient des actions au troisième trimestre 2012 et qui s'en sont séparés avant la fin de l'année. Tout n'est pas à mettre sur le compte des déboires d'Apple : la fameuse " fiscal cliff " ( mur fiscal ) et son épopée de fin d'année aux Etats-Unis a aussi sans doute un rôle dans ce reflux.


Ces ventes de fin d'année ont sans doute été profitables aux fonds, tandis que certains ont plutôt accru leur position, comme dans le cas du fonds Greenlight Capital, dont le gestionnaire David Einhorn a choisi de porter plainte contre le groupe de Cupertino pour l'obliger à faire plus d'effort en matière de redistribution de la richesse.


Par Nabil Chaibi

Nvidia : bon dernier trimestre fiscal mais inquiétudes sur la transition Tegra 4

Le fondeur Nvidia finit bien son année fiscale 2013 mais son estimation pour le trimestre en cours fait craindre une difficile transition entre ses plates-formes mobiles Tegra 3 et Tegra 4.


Pour son dernier trimestre fiscal, Nvidia annonce un chiffre d'affaires de 1,11 milliard de dollars, en progression de 16% sur un an et un bénéfice net de 0,28 dollar par action, conformes ou au-dessus des attentes des analystes.


Sur l'ensemble de son exercice fiscal, le groupe voit son chiffre d'affaires progresser de 7,1% et atteindre 4,28 milliards de dollars et un bénéfice net de 562 millions de dollars, en léger recul ( -3,2% ) par rapport à l'exercice précédent.


La plate-forme mobile Tegra 3, bien implantée dans les smartphones et les tablettes de l'an passé, a joué une part significative dans ce résultat. Mais justement, les observateurs s'inquiètent maintenant de la façon dont Nvidia va articuler l'arrivée de Tegra 4, annoncée au salon CES 2013 de Las Vegas en début d'année.


Car si le fondeur a pu appliquer une stratégie de disponibilité rapide de sa solution par rapport aux concurrents en restant sur une architecture ARM Cortex-A9 adaptée en quadcore, les mêmes concurrents sont cette fois bien décidés à ne pas se laisser dépasser par les événements, ce qui risque de rendre le choix de la plate-forme Tegra 4 moins évident pour les fabricants d'appareils.


Car si Qualcomm a dû laisser passer des opportunités en 2012 ( Nexus 7 de Google / Asus, Surface RT de Microsoft ), la société est désormais en mesure de proposer ses solutions en 28 nm sur smartphones comme sur tablettes, et dans des volumes largement plus élevés que Nvidia.


Aussi, quand Nvidia prévoit un chiffre d'affaires dans une fourchette de 921 à 958 millions de dollars pour le trimestre en cours quand les analystes prévoyaient 1 milliard de dollars, sur fond de baisse des ventes d'ordinateurs ( et donc de processeurs graphiques ) et de baisse de la demande en Tegra 3 en attendant la disponibilité de Tegra 4 (qui devrait commencer à être visible au deuxième trimestre 2012, mais sans doute plus largement au troisième trimestre ), c'est un peu la soupe à la grimace et le maintien d'un doute sur les perspectives de Tegra 4.


Nvidia a su jouer sur la rapidité de la disponibilité de ses solutions Tegra  pour prendre de court les autres fondeurs, mais si elle a fonctionné avec succès pendant deux ou trois ans, les plus gros acteurs ne veulent plus se laisser surprendre, tandis que d'autres ont préféré se tourner vers d'autres opportunités.


Par Nabil Chaibi

Après le Japon, BlackBerry pourrait quitter le marché Coréen

Malgré une sortie en fanfare de BlackBerry 10 et de sa nouvelle gamme de smartphones, la firme canadienne a visiblement du mal à subsister dans le marché actuel. Après avoir annoncé se retirer du Japon le mois dernier, BlackBerry pourrait prochainement quitter la Corée du Sud.

Le mois dernier, BlackBerry annonçait non seulement que ses dispositifs sous BB10 ne se rendraient pas disponibles sur le marché Japonais, mais également que la marque, en perte de vitesse sur les marchés asiatiques, allait se retirer totalement de l'archipel.

BlackBerry Z10 blanc Aujourd'hui, divers médias coréens laissent entendre que la situation pourrait tourner d'une façon similaire dans le pays dans la première moitié de 2013.

D'après des sources internes de BlackBerry, les mauvaises ventes liées à la forte domination de Samsung, LG et Apple en Corée du Sud forceraient la marque à se retirer définitivement. Le marché mobile coréen s'est effectivement montré très complexe pour beaucoup d'autres fabricants de dispositifs qui ont déjà plié bagage ces dernières années tels que HTC ou Motorola.

BlackBerry ne concerne qu'une minorité d'utilisateurs en Corée du Sud, une situation due non seulement à une diffusion de ses dispositifs auprès d'un opérateur unique : SK Telecom, mais également du fait d'un positionnement tarifaire trop élevé au regard des dispositifs proposés.

La firme n'a actuellement pas confirmé son retrait du pays, mais a déjà avoué que la Corée du Sud "n'est pas un marché majeur pour BlackBerry".

Avec BlackBerry 10, la société Canadienne joue certainement l'une de ses dernières cartes, et si le succès annoncé est au rendez-vous au Canada et en Europe, BlackBerry ne souhaite pour autant visiblement pas confronter son OS au marché Asiatique.

Ventes d'ordinateurs fin 2012 : le marché français en pleine débâcle

Ordinateur Vizio - 4 Les ventes d'ordinateurs sont restées très en retrait en Europe de l'Ouest au dernier trimestre 2012, avec un recul particulièrement marqué en France pour les grands marchés européens.


L'Europe occidentale est particulièrement touchée par la baisse des ventes d'ordinateurs depuis que les tablettes tactiles ont commencé à s'installer sur le marché, où elles sont fortement demandées. Ajoutées au succès des smartphones, elles créent une forte pression sur les volumes de PC écoulés dans cette zone géographique.


Et les fêtes de fin d'année 2012 n'ont pas vraiment changé la donne, avec des ventes en Europe de l'Ouest en recul de 11,7%, soit 15,3 millions d'unités, et un recul global sur 2012 de 8,4% ( 58 millions d'unités livrées ), selon le cabinet d'études Gartner.


 La contraction est plus sévère que l'an dernier, constituant la deuxième année de suite de recul et la marque d'une mutation allant au-delà des seuls effets des incertitudes économiques ou d'une question de prix trop élevés des ultrabooks.


Et parmi les trois principaux marchés européens, aux côtés du Royaume-Uni et de l'Allemagne, c'est la France qui a connu le recul le plus sévère des ventes d'ordinateurs, avec une contraction de 13,6% du volume, soit 2,5 millions d'unités, pour un volume en 2012 de 10 millions de PC écoulés, soit un recul de 6,4%.


Le marché français avait plutôt bien résisté aux trimestres précédents par rapport à la tendance générale mais la fin d'année a été surtout propice aux ventes de tablettes tactiles, reportant ou annulant les décisions d'achat d'ordinateurs.



Gartner note que l'arrivée de Windows 8 fin octobre a été sans impact sur la demande et qu'il a surtout été question d'épurer les stocks de matériels sous Windows 7. La demande côté grand public sombre de presque 20% sur un an mais la demande professionnelle est également en recul.


Et 2013 ne s'annonce pas meilleur, avec un recul des ventes au premier trimestre 2013 qui devrait être encore à deux chiffres par rapport à début 2012, aggravé par la multiplication des tablettes à prix attractif. HP reste leader du marché, devant Asus ( le seul fabricant affichant une croissance significative ) et Dell.


Acer passe en quatrième position avec des ventes en recul de 36%, tandis que Lenovo s'installe au cinq rang du marché français au dernier trimestre 2012.

2/15/2013

Yahoo : Marissa Mayer peu satisfaite du partenariat avec Microsoft. Par Nabil Chaibi

logo-yahoo

Faute d'avoir pu racheter Yahoo en 2008, Microsoft a mis en place un partenariat sur la recherche en 2009. Marissa Mayer, CEO de Yahoo, estime qu'il n'apporte autant de valeur que prévu.

Après les tribulations d'une tentative d'acquisition qui a tourné court en 2008, Microsoft a choisi de se rapprocher du groupe Yahoo en développant en 2009 (actif depuis 2010) un partenariat étroit autour de la recherche et de la publicité en ligne, plaçant son moteur Bing au coeur de ce rapprochement et conduisant Yahoo à abandonner ses propres efforts en la matière.

L'accord est censé fonctionner sur dix ans mais déjà Marissa Mayer, CEO de Yahoo depuis l'été 2012, suggère qu'il n'apporte pas totalement la valeur promise en termes de parts de marché et d'augmentation des revenus.

Marissa-Mayer

Yahoo, en phase de réorganisation, cherche les moyens d'améliorer la monétisation de ses ressources, notamment en étant plus présent dans la sphère mobile via des applications bientôt lancées dont la CEO espère qu'elles feront partie des quelques logiciels indispensables sur smartphones et tablettes.

Lors d'une conférence, elle a souligné que l'objectif de cet accord avec Microsoft était d'accroître collectivement leur présence sur le Web pour mieux résister à la concurrence ( de Google, surtout ) et pas seulement de partager des ressources.

" Nous devons travailler à améliorer notre monétisation parce que nous savons que c'est possible et que nous avons vu d'autres concurrents démontrer à quel point cela peut bien fonctionner
", a-t-elle indiqué. Or deux ans après le début du partenariat, Google possède toujours 66,7% de part de marché dans la recherche en ligne, contre 16,3% pour Microsoft et 12,2% pour Yahoo.
Avant l'accord, les parts de marché étaient inverses, avec 12% pour Microsoft et 16% pour Yahoo. Depuis, il est vrai que Yahoo a été confronté à une valse de ses dirigeants qui n'a pas permis de développer une stratégie cohérente dans la durée, tandis que son chiffre d'affaires annuel a stagné à 5 milliards de dollars.

L'arrivée de Marissa Mayer aux commandes porte aussi l'espoir d'un projet à long terme capable de redresser l'activité de Yahoo, espoir marqué par une hausse de 30% du cours de Yahoo depuis son arrivée, même si une partie de cette progression vient du rachat d'actions permis par la réduction de sa participation dans le groupe chinois Alibaba que n'avait pas voulu céder l'ex-CEO Carol Bartz.


Apple : de grosses acquisitions de sociétés restent possible. Par Nabil Chaibi

Apple a essentiellement racheté de petites sociétés ces dernières années mais de grosses acquisitions ne sont pas impossibles, a indiqué Tim Cook... mais pas à n'importe quelles conditions.
Avec tout le cash accumulé et dont une partie doit être redistribuée aux actionnaires, Apple a les moyens de racheter de grosses sociétés. De fait, si les dernières acquisitions du groupe ont principalement tourné autour de petites sociétés, de grosses tentatives de rachat ne sont pas exclues.
Tim Cook, CEO d'Apple, a indiqué que son groupe avait déjà étudié plusieurs grandes acquisitions mais qu'elles n'avaivent été jugées suffisamment attractives pour être validées. Ces occasions ont existé à plusieurs reprises par le passé et si elles se représentent, elles seront étudiées également, a-t-il indiqué, sans donner de noms.
Tim Cook Apple Dans le même temps, le groupe de Cupertino veut maintenir une forte cohésion stratégique. Les derniers rachats ont permis d'acquérir des expertises et des brevets utiles pour ses produits et services, et si une grande société est en mesure d'apporter de la valeur supplémentaire, alors Apple pourra tenter de s'en emparer.
Si la firme à la pomme est restée sur des acquisitions de petite taille, ce n'est donc pas tant par crainte des conséquences souvent difficiles des fusions d'activités entre grands groupes, avec des retours qui ne sont pas toujours à la hauteur des espoirs et qui imposent des réorganisations compliquées, mais plutôt une question d'opportunité et de valeur apportée à son écosystème, et ce alors que le groupe dispose de liquidités lui permettant d'acheter tout ce qu'il veut, ou presque.

Dell : fronde des actionnaires sur le prix de rachat du groupe. Par Nabil Chaibi

La proposition de rachat de Dell par le fonds Silver Lake et Michaell Dell pour 13,65 dollars par action est loin de satisfaire certains actionnaires qui font entendre leur voix.

En décidant de sortir des marchés publics et de redevenir société privée, le groupe Dell espère accélérer sa mutation vers les services d'entreprise sans les contraintes associées à une présence en bourse, de la publication trimestrielle des résultats financiers et de la justification des moindres décisions à la volatilité du cours.

La proposition de rachat menée par le fonds Silver Lake Partners et Michael Dell se joue à 13,65 dollars par action, soit environ 24,4 milliards de dollars. Cela représente une surcoute d'environ 37% par rapport à la valeur du cours sur les trois derniers mois, note le Financial
Times, mais c'est loin de satisfaire certains actionnaires.
Après le fonds Southern Asset Management, ainsi que plusieurs petits actionnaires, c'est T Rowe Price, détenteur de 4,4% du capital de Dell, qui estime que ce prix de rachat est bien trop bas par rapport à la valeur réelle du groupe.

Logo Dell

 C'est que le prix proposé est bien loin des 18 dollars par action auquel se négociait le titre il y a encore un an, sans parler de la valeur de 23,72 dollars que Southern Asset Management estime représentatif des potentialités de Dell...mais à long terme.

De son côté, le fonds repreneur, Silver Lake, affirme que, sans ce rachat, la valeur du cours de Dell pourrait bien rapidement tomber à 8 dollars et les actionnaires y perdre donc bien plus, après avoir déjà atteint un creux sous les 9 dollars au mois de novembre. Le rebond qui avait suivi était justement dû à une note de Goldman Sachs affirmant que Dell pouvait faire l'objet d'un rachat.

Les actionnaires mécontents voulant obtenir un prix d'au moins 20 dollars par action, un risque de blocage de la transaction existe, même si le Financial Times
note qu'un cinquième des actions de Dell serait déjà entre les mains de spéculateurs opérant avec l'idée que le rachat va aboutir. En cas de situation incertaine, ils auront plutôt tendance à voter en faveur de cette proposition plutôt que de risquer de voir le cours risquer de reculer encore.

Apple ferme 20 boutiques... pour les agrandir. Par Nabil Chaibi

apple store opéra Tim Cook, CEO d'Apple a annoncé au cours d'une conférence destinée aux investisseurs qu'Apple allait prochainement fermer 20 de ses boutiques physiques.

Une fermeture en vue d'un déménagement vers des structures plus vastes permettant d'accueillir davantage de clients, mais également de proposer des services d'un meilleur standing.

Apple Store

D'après le patron d'Apple, certains Apple Store ne sont pas assez grands et a rappelé que l'ensemble des boutiques était visité par 10 millions de clients par semaine, diffusés sur un parc de 400 surfaces de vente dans le monde.

Faisant référence aux diverses remarques concernant les liquidités d'Apple ( et la récente décision de reverser 45 milliards de dollars aux actionnaires ), Tim Cook a affirmé que le besoin de construire des boutiques plus grandes était un "bon" problème pour la marque.

A cela, Apple devrait également lancer 30 chantiers visant la création d'autant de nouveaux points de vente en dehors des USA, le premier à se voir concrétiser s'installant en Turquie. Mais c'est le marché asiatique qui devrait principalement profiter de ces nouvelles boutiques, afin d'asseoir un peu plus la position d'Apple dans un marché encourageant, mais largement dominé par Android.

Au niveau financier, les boutiques physiques rapportent énormément à Apple : 6,4 milliards de chiffre d'affaires au dernier trimestre 2012, chaque Apple Store générant en moyenne 50 millions de dollars de revenus par an.

Toujours sur les chiffres, l'année dernière, ce sont 370 millions de visiteurs qui se sont invités dans les Apple Store, dont 120 millions uniquement lors du dernier trimestre.

Pour soutenir l'investissement dans le développement des boutiques Physiques, Tim Cook annonce que selon lui, ce sont ces Apple Stores qui ont largement participé au succès de l'iPad. Toujours d'après lui, les Apple Stores sont un avantage incroyable et compétitif pour la compagnie et proposent un modèle économique actuellement difficile à répliquer pour une autre marque.


2/13/2013

Cartographie : TomTom aura du mal en 2012 : Par nabil chaibi

La transition des appareils GPS autonomes vers les systèmes embarqués dans les voitures est contrainte par un secteur automobile affaibli en Europe et la concurrence des systèmes GPS gratuits.
Confronté à la contraction rapide du marché des systèmes GPS autonomes ( PND ) au milieu des années 2000 au profit d'autres appareils comme les smartphones, le néerlandais TomTom a commencé à s'engager dans une transition qui l'a conduit à proposer des systèmes GPS de première monte directement intégré au tableau de bord des véhicules et à des coûts bien moins élevés que les systèmes dédiés.
Cette évolution, associées à d'autres activités, comme du licensing, n'est toujours pas suffisante pour compenser la baisse des revenus du marché des PND mais elle ouvre tout de même des opportunités à l'heure des véhicules toujours plus connectés.
C'était cependant sans compter avec un marché automobile européen rendu difficile par les incertitudes économiques, conduisant à une sévère baisse de l'activité. Et si le fabricant n'a jamais beaucoup cru aux applications GPS mobiles (la version Android de TomTom ne date que d'octobre 2012 ), c'est qu'il voit aussi comment les systèmes cartographiques mobiles proposés gratuitement occupent le terrain.
 Présentant ses résultats financiers pour le dernier trimestre 2012, TomTom affiche donc une baisse de 19% de son chiffre d'affaires, à 289 millions d'euros, avec un recul de 23% de l'activité Consumer ( vente de PND et services ) qui représente toujours la plus grosse part de ses revenus, et de 21% pour l'activité Automotive.
Il s'est écoulé en Europe 2,5 millions de systèmes GPS autonomes, contre 3,2 millions d'unités fin 2011, et TomTom y revendique 50% de part de marché, et 2,5 millions d'unités aux Etats-Unis ( contre 3,7 millions fin 2011 ), où le fabricant a cédé du terrain, sa part de marché passant de 27% à 19% sur un an.
Sur l'ensemble de l'année 2012, TomTom a généré un chiffre d'affaires de 1,06 milliard d'euros ( -17% sur un  an ), avec un EBITDA chutant de 12% à 181 millions d'euros ) mais un bénéfice net de 129 millions d'euros, alors que la société affichait une perte de 438 millions de dollars en 2011.
Cependant, TomTom s'attend à une année 2013 difficile, avec des ventes de PND toujours en baisse et un secteur automobile qui restera incertain. Le groupe prévoit un chiffre d'affaires annuel compris entre 900 et 950 millions d'euros, et un bénéfice net par action de 0,20 €, contre 0,40 € en 2012.