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2/03/2013

Qualcomm : toujours en forte croissance grâce aux smartphones. Par Nabil Chaibi

Le groupe américain a connu un premier trimestre fiscal 2013 (correspondant à fin 2012) encore très solide, porté par le succès des smartphones qui lui permet d'écouler largement ses processeurs, modems et autres puces sans fil.

Pas de temps mort pour le groupe Qualcomm, spécialiste des processeurs mobiles et modems, leader du marché grâce à sa famille SnapDragon dont la nouvelle génération a été annoncée durant le salon CES 2013 de Las Vegas, début janvier.

Pour son premier trimestre fiscal 2013, qui correspond au dernier trimestre 2012, la société annonce un chiffre d'affaires de 6 milliards de dollars, en progression de 29% sur un an et de 24% par rapport au trimestre précédent.

Le bénéfice opérationnel atteint 2 milliards de dollars, soit 35% de plus qu'à la même période l'an dernier tandis que le bénéfice net s'accroît de 36%, à 1,91 milliard de dollars. Qualcomm indique avoir livré 182 millions de plates-formes intégrées MSM ( Mobile Station Modem
), en hausse de 17% par rapport à l'année dernière.


Les contraintes de production de ses composants en 28 nm, qui ont légèrement bridé sa croissance en 2012, sont maintenant levées, ce qui permet au groupe d'attaquer sans crainte la nouvelle année fiscale et de revoir à la hausse ses objectifs financiers, ce qui ne manquera pas de séduire les investisseurs.

Après la conquête des segments haut de gamme, la bataille en 2013 se jouera sur les processeurs pour smartphones d'entrée de gamme, dont le segment constitue le prochain relais de croissance alors que les marchés établis sont proches de la saturation.

Du côté des modems, Qualcomm profite de son expertise sur les technologies 4G LTE pour imposer ses solutions dans des appareils mobiles à forte valeur. Enfin, la société s'appuie toujours sur un vaste programme de licensing qui constitue une part significative de ses revenus.

Par Nabil Chaibi


2/02/2013

Facebook annonce ses résultats financiers. Par Nabil Chaibi



 Facebook communique ses derniers résultats financiers.

Facebook, qui a récemment dépassé le milliard de membres enregistrés, vient en effet de publier ses résultats financiers relatifs au quatrième trimestre de l’année 2012.

Au cours des trois mois, le chiffre d’affaires du réseau social a affiché une progression de 40 % par rapport à la même période de l’année 2011 grâce à une nette amélioration des rémunérations publicitaires mobiles et atteint 1,53 milliard de dollars, alors que le marché attendait 1,33 milliard d’euros. 23 % des revenus ont en effet été générés par le trafic mobile, contre 14 % au cours du troisième trimestre 2012.

Parallèlement, le résultat net de l’entreprise a reculé de 79 %, s’élevant à 64 millions de dollars contre 302 millions il y a un an. Cela s’explique par la rémunération en actions des dirigeants suite à l’entrée en Bourse en mai 2012, qui s’est chiffrée à plus d’un milliard de dollars.

Il faut également souligner les investissements à hauteur de 1,6 milliard de dollars qui étaient nécessaires à l’amélioration du site pour permettre la diffusion des publicités dans un format adapté aux terminaux mobiles, sachant que plus de la moitié des connexions s’effectuent depuis une application mobile. 680 millions des 1,06 milliard de membres sont des utilisateurs mobiles. 157 millions ne se connectent même jamais depuis un ordinateur. Côté investissements, on peut aussi évoquer le développement de nouvelles fonctionnalités telles que le moteur de recherche interne Graph Search.



Jugés " de bonne facture " par les analystes, les chiffres ont rassuré les investisseurs. Le titre Facebook a ainsi progressé de 0,6 % dans les échanges après-Bourse.

Par Nabil Chaibi


Résultats financiers : Apple déçoit à cause de son iPhone moins populaire. Par Nabil Chaibi



Apple vient de publier des résultats financiers qui sont relativement bons mais que le marché juge décevants.

Ce mercredi, la firme à la pomme a en effet livré ses résultats financiers pour le premier trimestre de son exercice fiscal 2012-2013.

Il est question d’un chiffre d’affaires de 54,5 milliards de dollars et d’un bénéfice net de 13,07 milliards de dollars, alors que le marché attendait 54,73 milliards et 13,81 milliards respectivement.

Ce décalage entre chiffres publiés et prévisions vient du fait que les analystes prévoyaient des ventes de smartphones plus importantes. 47,8 millions d’iPhone ont été écoulés, alors qu’ils espéraient 50 millions. Le volume de tablettes tactiles iPad, qui s’élève quant à lui à 22,9 millions, s’avère en revanche conforme aux prévisions

C’est suffisant pour décevoir le marché qui a été habitué à des étincelles du côté de Cupertino et pour faire chuter le titre Apple de plus de 10 % dans les échanges après-Bourse. Il faut dire aussi que l’iPhone représente à lui seul la moitié des revenus de la firme à la pomme. Avec moins de 480 dollars, l’action d’Apple a reculé d’environ 30 %, si l’on compare à la valeur record enregistrée en septembre 2012.


L'iPhone 5 dévoilé fin 2012 par Apple

Voilà pourquoi les analystes affichent une certaine prudence, craignant une croissance freinée par la perte de popularité du smartphone Apple et attendant de voir la stratégie optée sur les dix-huit mois à venir par l’actuel PDG Tim Cooks pour inverser la tendance.

Il faut dire aussi qu’Apple ne sort qu’un seul smartphone par an contre des dizaines pour son principal concurrent Samsung – et désormais numéro un mondial, après lui avoir chipé la place – et qu’il donne en ce moment une impression de stagnation, après avoir été pendant quelques temps un exemple pour le reste du secteur. Le géant de Cupertino ne manque pas de ressources s'il souhaite agir, avec une trésorerie de 137,1 milliards de dollars.

Sans compter que le segment des smartphones haut de gamme, sur lequel le géant américain s’est positionné, semble arriver à saturation chez nous. En témoigne la multiplication des modèles plus abordables qui inondent le marché ces derniers temps. D'où les nombreuses rumeurs d'un iPhone low-cost, qui cilberait notamment les marchés émergents et leur fort potentiel de croissance.

Par Nabil Chaibi


Dumping chinois dans les télécoms : bras de fer entre Europe et Chine. Par Nabil Chaibi



Selon le Financial Times, des commissaires européens demanderaient un accès plus large au marché chinois pour les équipementiers télécoms occidentaux en échange de l'abandon des investigations sur des pratiques de dumping des équipementiers chinois en Europe.

Si les équipementiers télécoms chinois ont pris une place de choix sur le marché européen en quelques années seulement, c'est peut-être en raison de pratiques de dumping leur permettant de casser les prix grâce au soutien des lignes de crédit fournies par des banques chinoises et derrière, avec l'appui du gouvernement chinois.

C'est du moins l'hypothèse qui a conduit Bruxelles à mener une investigation sur ces questions et ce alors même qu'aucune entreprise n'a officiellement déposé de requêtes (en fait, si, mais elles ont été retirées entre-temps), l'obligeant à agir de son propre chef.

Et il semble bien que la Commission européenne ait trouvé suffisamment d'éléments pour lancer une procédure contre les équipementiers, principalement représentés par Huawei et ZTE. Problème, une attaque frontale est extrêmement délicate à mener et pourrait entraîner un effet domino aux répercussions douloureuses à un moment où l'Europe n'est pas au mieux de sa forme et où le secteur télécom n'a pas spécialement besoin d'être plus chahuté qu'il ne l'est déjà.


Un arrangement pour éviter le déclenchement d'une plainte


Le Financial Times
rapporte que les représentants européens chercheraient à négocier avec leurs homologues chinois une solution intermédiaire : ne pas lancer la procédure pour dumping en échange d'un engagement à une plus grande ouverture du marché chinois aux entreprises télécoms européennes et d'une réévaluation à la hausse (de 30%) des prix des équipements télécoms chinois à l'export, ce qui les replaceraient sur des grilles de prix plus conformes à la réalité du marché.
Le journal économique suggère que les diplomates chinois ont été choqués par cette requête, estimant qu'elle est déraisonnable et peut-être même illégale. Une nouvelle rencontre doit avoir lieu vendredi mais les discussions s'annoncent tendues.

La Chine est en position de force et se laissera peu impressionner, même si elle a aussi besoin d'écouler ses produits en Europe pour faire tourner son économie et alimenter sa croissance. De son côté, Bruxelles peut s'appuyer plusieurs menaces de plainte, le secteur des panneaux solaires fait aussi l'objet d'une procédure pour dumping.

Par Nabil Chaibi


Yahoo : fin d'année 2012 correcte, prudence pour 2013

Le groupe Yahoo a affiché une progression de son chiffre d'affaires au dernier trimestre 2012, la première depuis 2008. Mais 2013 ne sera pas de tout repos pour autant.

C'est durant l'été 2012 que Marissa Mayer a pris le poste de CEO du groupe Yahoo!, quittant Google et après une valse des CEO de Yahoo qui a perturbé la stratégie globale de l'entreprise. Son rôle est donc de relancer la machine après une longue période d'incertitudes et lui insuffler une nouvelle direction.

Elle a commencé à donner les grandes lignes de ses projets pour redonner du souffle à un groupe qui a perdu du terrain face à Google ou Microsoft, en proposant de s'ancrer plus fermement dans la sphère mobile et de concevoir de nouveaux services Web.

En attendant que ces initiatives se mettent plus précisément en place, les résultats financiers du quatrième trimestre 2012 sont encourageants, avec une progression du chiffre d'affaires de 2%, à 1,346 milliard de dollars, et un bénéfice net de 272 millions de dollars, en recul de 8% par rapport à l'an dernier.



Sans être exceptionnels (notamment au regard des performances de son concurrent Google), le bilan financier de Yahoo! après six mois de présence de la nouvelle CEO a satisfait les attentes des analystes et des investisseurs, permettant au titre de grimper de presque 3% en bourse à l'annonce des résultats.

Il y a pourtant certains motifs d'inquiétudes, notamment par rapport à une vision prudente de l'évolution de l'activité du groupe sur l'année 2013. Il reste également à voir si les pistes proposées par Marissa Mayer tiendront la route.

Sur le versant mobile, Yahoo agrège 200 millions de visiteurs uniques mensuels mais n'en tire pas encore des revenus publicitaires mobiles significatifs, tandis que les revenus de la publicité en ligne traditionnelle se sont contractés de 5% par rapport à l'an dernier.

La publicité générée par son moteur de recherche ( qui utilise la technologie Bing de Microsoft, avec un accord de partage des revenus générés ) a en revanche bien progressé mais il reste encore beaucoup à faire pour attirer toujours plus d'annonceurs et doper les revenus publicitaires.

Par Nabil Chaibi

Apple toujours premier sur le marché des tablettes. Par Nabil Chaibi



Alors qu'Android occupe 70% des parts de marché dans les smartphones, le marché des tablettes fait la part belle à Apple. Ainsi, malgré des résultats légèrement en baisse, Cupertino domine encore le secteur.

La fin d'année 2012 aura été celle des records pour le marché des tablettes numériques, avec des ventes internationales estimées à 52,2 millions d'unités.

Et c'est l'iPad d'Apple qui se sera largement imposé une fois de plus, avec 43,6% de part de marché sur le dernier trimestre 2012. Samsung et Amazon occupent respectivement les secondes et troisièmes places du classement et pour autant, leur part de marché combinée ne dépasse pas celle d'Apple.

Les dernières estimations d'IDC font état d'une progression de 75,3% du marché de la tablette d'année en année, avec une augmentation de 74,3% entre le troisième et le quatrième trimestre 2012. Un marché qui se porte plutôt bien et qui a largement profité des fêtes pour démontrer son potentiel.

IDC rapporte qu'Apple aurait ainsi écoulé 22,9 millions de tablettes fin 2012, un succès permi par l'article phare de cette fin d'année : l'iPad mini ainsi que la sortie idéalement calculée de la quatrième génération d'iPad.

De son côté Samsung aura profité d'une progression record de 263% par rapport à l'année précédente, en écoulant 8 millions de tablettes sous Android et Windows 8 durant le dernier trimestre.

IDC tablettes

Amazon de son côté aurait vendu quelque 6 millions de ses Kindle ( toutes déclinaisons confondues ) au quatrième trimestre, soit une progression annuelle de 26,6%. Une progression somme toute limitée selon les analystes par l'exclusivité d'Android sur les supports proposés par la firme.

La quatrième place du classement revient à Asus, qui malgré le support de Google pour le Nexus 7 n'aura pas réellement profité de la fin d'année pour faire son chiffre et enregistre même un recul de part de marché.

En cinquième position, Barnes & Noble aurait expédié environ 1 million de ses tablettes, pour une progression évaluée à 1,9%.

Grand perdant, Microsoft accuse un bilan plus mitigé sur le marché avec seulement 900000 surfaces RT écoulées. Un succès en demi-teinte expliqué en partie par une sortie tardive et un réseau de distribution peu étendu au départ.

Si Apple sort grand gagnant en 2012 sur le marché de la tablette, cette année pourrait marquer un véritable tournant de par la multiplication des dispositifs intermédiaires assimilés à des smartphones XL ou tablettes compactes, mais aussi par la multiplication des acteurs à venir, les diverses plateformes proposées par les fondeurs au CES annonçant une plus grande variété de dispositifs à venir.

Par Nabil Chaibi


Samsung Display : 300 millions d'écrans OLED produits depuis 2007. Par Nabil Chaibi

Samsung Display a passé le cap des 300 millions d'écrans OLED produits depuis les débuts de l'activité en 2007, avec un rythme qui se cesse de s'accélérer grâce aux smartphones et tablettes.

La technologie d'affichage OLED est une chasse gardée de Samsung Display et un axe stratégique pour le groupe coréen Samsung Electronics qui a décidé de concentrer ses moyens dessus pour accélérer son adoption vis à vis des affichages LCD, encore largement présents.

Avec des écrans AMOLED qui servent d'éléments différenciants dans ses produits mobiles, Samsung trouve naturellement des débouchés en tant que principal pourvoyeur au monde smartphones, ce qui permet d'accroître les volumes produits.

Samsung Display annonce ainsi avoir franchi la barre des 300 millions d'écrans OLED produits depuis le passage à une production de masse en 2007, représentant une moyenne de 470 000 affichages OLED sortant des chaînes chaque jour, ou encore 5,4 écrans chaque seconde.

 Longtemps dans l'ombre du LCD du fait de son coût et de certaines limitations techniques, la technologie OLED commence à s'implanter fermement sur le marché. Et s'il aura fallu quatre ans et demi pour produire les premiers 100 millions d'écrans OLED, le passage de 100 à 200 millions d'unités aura demandé 11 mois, tandis que celui de 200 millions à 300 millions d'écrans n'a pris que sept mois.

Ces 300 millions d'écrans OLED produits représentent en fait la quasi-totalité de la production mondiale d'écrans OLED, Samsung Display étant pour ainsi dire l'unique fournisseur de ce type d'écran avec 98% de part de marché.

La société entend continuer d'améliorer les propriétés de ses écrans OLED, notamment sur le rendu des couleurs, et proposer des innovations comme des affichages transparents et flexibles, ou des changements de substrats rendant les écrans incassables.

Par Nabil Chaibi