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2/13/2013

Rovio : toujours pas d'entrée en bourse prévue pour les Angry Birds. Par Nabil Chaibi



Cela devient une habitude : Rovio, éditeur de la franchise Angry Birds, n'a pas de projets d'entrée en bourse à court terme du fait de la forte rentabilité des oiseaux en colère suffisante pour générer sa croissance.

Si les investisseurs aimeraient voir l'éditeur Rovio, détenteur de la franchise Angry Birds entrer en bourse, ses dirigeants ne sont pas pressés de passer à cette étape pas forcément synonyme de succès et le font régulièrement savoir.

Sans doute refroidis par les exemples d'entrées en bourse prometteuses qui se révèlent compliquées et peu enthousiastes à l'idée de devoir rendre des comptes en permanence alors qu'ils sont en pleine phase d'exploitation massive de l'image des Angry Birds pour développer une masse de produits dérivés, ils n'ont pas encore besoin de capitaux extérieurs pour alimenter leur croissance.

Comme le fait remarquer Peter Vesterbacka, directeur marketing de la société, l'activité des Angry Birds est extrêmement rentable et suffisante pour répondre à la stratégie de croissance de l'éditeur...au moins pour le moment.



Certes, il y a déjà eu des commentaires de la part des représentants de Rovio pour signaler un intérêt possible envers une IPO mais rien ne semble décidé avant 2014 au mieux.

Rovio aurait généré 3 milliards de dollars de revenus de la seule vente de son jeu diffusé sur de nombreuses plates-formes tandis que s'accumulent les possibilités offertes par les produits dérivés, en attendant un long-métrage en 2016.

Après 50 millions de dollars d'activité en 2010, 550 millions de dollars en 2011, les revenus annuels de Rovio devraient tourner en 2012 autour de 2,4 milliards de dollars, alors que la société compte maintenant 550 salariés ( contre 200 il y a un an ) et doit en embaucher encore une centaine prochainement.

Par Nabil Chaibi

2/12/2013

Google souhaite s'offrir son propre aéroport: Par Nabil Chaibi

On savait Google impliqué dans divers projets impliquant des voitures autonomes, mais la société pourrait prochainement s'inviter dans les airs en construisant son propre aéroport privé.
Il y a quelques semaines, des photos circulaient sur la toile, affichant le Co fondateur de Google Sergey Brin équipé de Google Glass tout simplement assis dans le métro de New York, le plus normalement du monde. Un petit air de monsieur tout le monde qui est en réalité bien loin de la vérité et qui pourrait ne plus avoir à se reproduire puisque Google compte dépenser 82 millions de dollars pour développer son propre aéroport.
 L'aéroport en question pourrait s'installer à San Jose en Californie et s'étendre sur 29 acres. Il devrait être développé par Signature Aviation au cours d'un accord avec Blue City Holdings, la société qui représente Google. L'aéroport construit devrait être ouvert à différentes compagnies de vol et proposer un énorme terminal , divers hangars et des pistes permettant d'accueillir les plus gros avions du moment dont les Boeing 737 et 767, tout en offrant des stations de manutention et d'entretien.
Pour celles et ceux qui s'interrogent de l'intérêt pour une compagnie Internet d'investir dans son propre aéroport, il convient de rappeler qu'en 2011, un rapport mettait en évidence que Google possédait 8 jets privés. Ces jets, utilisés lors des déplacements pour des conventions, conférences et autres rencontres. Néanmoins, Google pourrait en réalité être propriétaire de bien davantage d'avions, puisque la volonté de la société de construire sa propre piste d'atterrissage date de l'année 2005.
La création de l'aéroport pourrait rapporter près de 2,6 millions de dollars de taxes à la ville de San Jose, mais également amener à la création de 200 emplois pour la construction et 36 emplois permanents pendant l'exploitation de l'aéroport.
En outre, si disposer de son propre Jet est déjà un signe extérieur de richesse, disposer de son propre aéroport pourrait clairement afficher le succès de Google dans un univers moins virtuel qu'Internet.

2/11/2013

Apple : un actionnaire porte plainte, la société réplique : Par Nabil chaibi



Le fonds Greenlight Capital, actionnaire d'Apple, a porté plainte contre le groupe pour tenter d'obtenir un meilleur retour sur le pactole accumulé ces dernières années par le groupe de Cupertino. Ce dernier ne ferme pas la porte à de nouvelles dispositions.

Si pendant l'ère Steve Jobs, il n'a pas été question de reverser des dividendes aux actionnaires, le groupe Apple, en forte croissance, a accumulé une immense richesse. La société disposant de beaucoup plus de liquidités que nécessaire pour ses activités, Tim Cook, désormais CEO de la société, a lancé un programme destiné à reverser 45 milliards de dollars à ses actionnaires, sur trois ans.

Mais avec les dernières agitations du cours, certains investisseurs voudraient qu'Apple fasse plus d'efforts en leur faveur. Le fonds Greenlight Capital, géré par le financier David Einhorn, a porté plainte contre le groupe pour le forcer à faire plus et entraîner d'autres actionnaires dans son sillage.

Il a estimé que la gestion d'Apple n'était pas totalement satisfaisante, au regard de certaines dispositions qui seront soumises en assemblée générale, et que la société pouvait faire un geste de plus par rapport à ses plus de 130 milliards de dollars de liquidités, notamment en lançant la piste d'un programme d'actions préférentielles à rendement plus élevé qui débloquerait plus vite de la valeur pour les actionnaires.



Cette formule n'obligerait pas Apple à se délester de montants importants pour délivrer des dividendes ou racheter des actions, tout en donnant régulièrement aux investisseurs de quoi les satisfaire plutôt que de garder un entier contrôle de leur argent.

Tant que la croissance d'Apple était largement au-dessus de la moyenne, les actionnaires n'avaient pas d'inquiétude particulière, mais avec les perturbations des dernières semaines qui ont fortement affecté la valeur du cours, certains investisseurs se font plus pressants sur les dividendes.

Le problème est sans doute sensible pour Apple qui ne doit pas perdre cette confiance, au point que la société a aussi émis un communiqué rappelant son engagement à verser 45 milliards de dollars de dividende ( dont 10 milliards de dollars sont déjà en voie de redistribution ) et que les propositions de Greenlight Capital seront étudiées avec attention et son souci de maintenir un dialogue constructif avec ses actionnaires à ce sujet. Il ne faudrait pas que le mécontentement de cet investisseur se transforme en fronde des actionnaires...


2/06/2013

Dell redevient société privée pour 24,4 milliards de dollars. Par Nabil Chaibi



Le groupe Dell officialise sa sortie des marchés publics pour redevenir société privée dans une opération à 24,4 milliards de dollars impliquant son fondateur Michael Dell, le fonds d'investissement Silver Lake Partner et Microsoft.

En phase de réorganisation pour se recentrer sur les marchés d'entreprise et être moins dépendant de marchés grand public volatiles et se tournant vers d'autres centres d'intérêt comme les produits mobiles, le groupe américain Dell négocie depuis plusieurs mois ( même si le fait n'est connu que depuis quelques semaines  ) sa sortie des marchés publics, ce qui doit aussi lui laisser plus de latitude pour décider de ses orientations stratégiques sans se trouver malmené en bourse à chaque décision.

L'opération se monte finalement à 24,4 milliards de dollars avec une intervention majoritaire de Michael Dell, fondateur et CEO du groupe, via son fonds MSD Capital, et du fonds Silver Lake Partners qui verseront 13,65 dollars par action, soit une surcote de 25% par rapport au cours du 11 janvier 2013, avant que la presse n'évoque cette évolution du groupe.



 L'accord doit encore être validé par les actionnaires de Dell mais a reçu l'aval du conseil d'administration, dans lequel Michael Dell, juge et partie, s'est exclu des discussions chaque fois que nécessaire. En théorie, la proposition peut encore faire l'objet d'une contre-offre de la part d'un autre prétendant durant les prochains 45 jours mais on voit mal qui pourrait tenter sa chance dans cette opération financière de grande envergure.

A noter que le groupe Microsoft est bien impliqué dans la transaction en s'engageant sur une ligne de crédit de 2 milliards de dollars. Michael Dell, dans cette opération, garde le contrôle en investissant massivement dans la nouvelle structure privée.


2/05/2013

Télécoms : rapprochement entre Numéricâble et SFR. Par Nabil Chaibi

Numéricâble fait savoir à SFR qu'un rapprochement serait logique et bénéfique à l'heure du développement de la fibre optique et du chamboulement du marché de la téléphonie mobile.

Dans le cadre d’une entrevue accordée au quotidien Le Figaro qui a été publiée samedi dernier, le président du câblo-opérateur Numéricâble Éric Denoyer voit comme bénéfique et logique un rapprochement entre son groupe et SFR, idée qui avait déjà été avancée l'an dernier.

Selon l’homme, qui parle de logique industrielle, il y a en effet " un sens à rapprocher Numéricâble, qui est le leader du très haut débit fixe, et SFR, qui est essentiellement une base d'abonnés mobiles et est le plus avancé sur le très haut débit mobile 4G "
.
Toujours d’après lui, un tel rapprochement permettrait de rationaliser les investissements et de créer de la valeur sur un marché des télécoms fortement secoué par l’arrivée de Free Mobile.

  

Mais, comme le soulignent nos confrères, " SFR vaut bien plus cher que Numéricâble "
, d’où " un montage compliqué ".
Sans compter que le PDG de SFR Stéphane Roussel a balayé d’un revers de la main l’idée de vente ou même de fusion, lors d’un entretien accord au quotidien Le Parisien.

Sauf que d’un autre côté, des déclarations de Jean-François Dubos, président du directoire de Vivendi, maison-mère de SFR, ont indiqué que le développement de Vivendi passerait par les médias. Des violons qui méritent d’être accordés donc.

On en saura sans doute davantage sur la stratégie de Vivendi et l’avenir de sa filiale SFR à l’occasion de la prochaine assemblée générale de Vivendi qui est prévue le 30 avril prochain.

Par Nabil Chaibi