Hack partiel de Chrome OS : Google débourse un peu de son Pi million

Dans le cadre de son concours de hacking Pwnium 3 doté de 3,14 millions de dollars, Google récompense un chercheur en sécurité à hauteur de 40 000 dollars pour un exploit partiel de Chrome OS.

Pour la troisième édition du Pwnium centrée sur Chrome OS, les défenses du système d'exploitation ont tenu dans la mesure où Google a mis un terme au concours de hacking sans enregistrer un gagnant.

Google avait doté ce concours de 3,14 million de dollars. La cible était un modèle Wi-Fi du Chromebook Samsung Series 5 500 équipé de la dernière version stable de Chrome OS qui est à base Linux et tire parti du navigateur Google Chrome.

Pour une compromission au niveau système ou navigateur en mode invité ou en tant qu'utilisateur connecté via une page Web, Google était prêt à débourser 110 000 dollars. Une récompense qui passait à 150 000 dollars pour une compromission durable - après redémarrage - via une page Web.

Lors du Pwnium 3, un seul participant à soumis un exploit. Deux autres chercheurs en sécurité ont travaillé sur des exploits mais aucun d'entre eux n'a fait une proposition.

L'exploit soumis par Pinkie Pie n'a été que partiel et lui a finalement valu une récompense de 40 000 dollars. Il a proposé une " plausible " collection de bugs ( ou bug chain ) impliquant l'analyse vidéo, un bug dans le noyau Linux et une erreur de fichier de configuration.

Le concours a eu lieu le 8 mars et Google a corrigé la semaine dernière les vulnérabilités découvertes par Pinkie Pie. Présenté comme adolescent, ce hacker conserve l'anonymat en utilisant pour pseudonyme un personnage de la série d'animation " Mon petit poney ".

C'est une vieille connaissance de Google. Pour les deux premières éditions du Pwnium consacrées à Google Chrome, il avait déjà empoché 120 000 dollars ( 60 000 $ en mars 2012 et 60 000 $ en octobre 2012 ). Il avait exprimé le souhait de conserver l'anonymat car n'étant pas autorisé par son employeur à participer au concours.

Google a salué l'éthique de Pinkie Pie lors du Pwnium 3 :

" Nous tenons à remercier Pinkie Pie qui a honoré l'esprit de la compétition en divulguant un exploit partiel à la date limite, plutôt que de garder les bugs pour un exploit de bout-en-bout. Cela signifie que nous pouvons trouver des correctifs plus tôt, cibler le renforcement de mesures et préserver la sécurité des utilisateurs. "

Lors du Pwn2Own qui s'est déroulé quelques heures avant le Pwnium 3 ( tous deux en marge de la conférence de sécurité CanSecWest ), des vulnérabilités dans Google Chrome ont également été identifiées et rapidement corrigées.

Avec les concours et son programme de rétribution pour le rapport de bugs de sécurité dans Chrome ( Chrome sur le bureau, mobile et composants de Chrome OS ), Google précise avoir distribué plus de 900 000 dollars et se dit impatient de donner encore plus.

Par Nabil Chaibi

Google : des livres électroniques basés sur l'application de réalité augmentée Ingress

Si vous vous êtes déjà essayé à Ingress, le jeu, ou expérience sociale de réalité augmentée de Google, peut-être serrez vous ravis d'apprendre d'une série d'e-books sur le sujet est actuellement en préparation.

Sur le fond d'une guerre entre deux clans qui s'affrontent pour occuper un maximum d'espace géographique, Ingress propose diverses interactions en réalité augmentée et se présente comme un titre orienté massivement multijoueurs.

 

Proposé en Bêta accessible sur invitation depuis sa sortie en novembre de l'année dernière, le titre ne cesse d'attirer les foules. Disponible uniquement sous Android, et développé par Niantics Labs, une startup interne de Google, Ingress est en passe de devenir une véritable franchise.

Ainsi, Google aurait pressenti le potentiel énorme de son titre et vient de s'offrir la plume de Thomas Greanias pour l'écriture d'une série d'e-books intitulés The Alignment dont le thème central reprendra la toile de fond d'Ingress.

La première nouvelle de 150 pages devrait relater les exploits de personnages clefs intégrés au jeu, et devrait être diffusée depuis le Google Play Store dès le 2 avril.

Certain de son succès, Google a annoncé que les livres devraient également être proposés en version reliés, mais également sous leur forme numérique dans divers kiosques indépendants.

Il est assez surprenant de voir Google se lancer dans l'édition de livres de science-fiction, d'autant plus avec une base n'étant actuellement pas directement disponible auprès d'un large publique. Néanmoins, les livres pourraient engranger nombre d'inscriptions supplémentaires. Le titre refusant d'opérer sans avoir accès aux données de géolocalisation du joueur, il y a fort à parier que Google saura exploiter cette particularité pour en tirer quelque profit.

Par Nabil Chaibi

Google retire les applications de blocage de publicité de son Play Store

Plusieurs développeurs viennent de recevoir des notifications de la part de Google leur expliquant que leur application de blocage de publicité « interfère ou accède à d'autres services ou produit d'une façon non autorisée ».

Google vient ainsi de rendre indisponible la majeure partie des applications permettant de bloquer les publicités sous Android.

Inutile donc de chercher AdBlock, AdAway ou AdFree puisque les éditeurs de ces logiciels ont déjà confirmé avoir été supprimés de Google Play.

Les raisons invoquées par Google sont que ces applications seraient en violation du contrat relatif à la distribution sur Google Play. Un contrat qui stipule que les applications distribuées sur la plateforme ne doivent pas interférer, interrompre, endommager, ou accéder de façon non autorisée des dispositifs, serveurs, réseaux ou toute autre propriété ou service de quelconque application tierce.

Un argument inscrit dans les règles d'utilisation qui n'avait été que partiellement invoqué lors des divers blocages mis en oeuvre par le passé, et qui n'est pas vraiment du gout des développeurs.

Ainsi il est largement pointé du doigt la volonté de Google de ne pas se laisser priver des revenus considérables générés par la publicité, y compris depuis les divers dispositifs mobiles connectés à Internet.

Adblock Plus rappelle qu'il s'agit ici d'une violation de la propre règle de Google exprimée dans la section 4.4 de son Contrat relatif à la distribution sur l'Android Market, mais également qu'il s'agit ici d'une troisième mesure prise à l'encontre de l'application :

Fin de Février Google a obligé les utilisateurs d'Android à configurer manuellement un serveur proxy pour exécuter Adblock Plus.En décembre 2012 Google a recatégorisé Adblock Plus dans le Chrome Web Store et a cessé de le montrer dans les résultats de recherche, lorsque les utilisateurs le recherchaient spécifiquement.Et quand Adblock Plus a été réinscrit comme une application le 12 décembre, Google a mis 12 heures pour le faire

Certainement conscient de ce fait, Google ne bloque actuellement pas l'utilisation de ces bloqueurs de publicités, et n'a jusqu'ici, procédé qu'au retrait de ces applications depuis sa plateforme Google Play.

La majorité de ces applications sont donc toujours accessibles via d'autres moyens, principalement depuis les sites de leurs éditeurs respectifs.

A noter également qu'aucune interférence ne devrait intervenir pour les utilisateurs disposant déjà de ces applications.

Par Nabil Chaibi

Google Keep : retour possible de Bloc-notes via Drive qui tombe en panne

Après avoir enterré Google Bloc-notes, la firme de Mountain View semble travailler à son retour avec Google Keep. Celui-ci serait adossé à Google Drive qui a par ailleurs connu une panne lundi.

Ces derniers temps, Google a plutôt tendance à fermer des services ou produits à l'instar de Google Reader auquel sera porté un coup fatal le 1er juillet prochain. Avant celui-ci, Google Bloc-notes ( ou Notebook ) a connu le même sort funeste.

Petite surprise, le service de prise de notes concurrent d'Evernote pourrait renaître de ses cendres sous la forme d'une application dénommée Google Keep. Android Police a observé ce week-end l'activation de Google Keep à l'adresse drive.google.com/keep qui renvoie désormais vers une erreur 404.

Cette activation n'a en effet pas duré, mais tout de même suffisamment pour permettre quelques captures d'écran. Selon Android Police, Google Keep n'offre toutefois pas d'intégration particulièrement poussée avec Google Drive.

  

L'application permet d'obtenir une liste de notes. Il est possible d'appliquer des couleurs, sauvegarder des images, effectuer des recherches. L'été dernier, une capture d'écran publiée sur un compte officiel de Google sur Google+ contenait un lien étiqueté : " Ajouter à Google Keep ".

 

Google Drive a aussi connu une panne
La semaine dernière, Microsoft s'est expliqué sur une longue interruption de service qui a touché Outlook.com, Hotmail mais aussi SkyDrive. Lundi, c'est Google Drive qui a été en panne en raison d'un problème qui a touché un " grand nombre d'utilisateurs ".

Ceux-ci ont été dans l'impossibilité d'accéder à Google Drive dans l'après-midi. Google a informé d'un incident peu après 15h et a annoncé une résolution complète pour tous vers 17h30 en présentant ses excuses pour la gêne occasionnée.

Par Nabil Chaibi

Google tue Google Reader

 

Google programme de nouvelles interruptions définitives de services parmi lesquelles celle de Google Reader qui s'éteindra le 1er juillet prochain.

Google est sans pitié et multiplie ses vagues de nettoyage de printemps. Un des prochains services sacrifiés sur l'autel de la rationalisation et du recentrage des activités est Google Reader. Lancé en 2005 et en version stable deux ans plus tard, le lecteur de flux d'information ( RSS et Atom ) sera fermé à compter de juillet 2013.

L'avis de disparition de Google - qui s'accompagne de l'annonce d'autres fermetures - est plutôt laconique. Google justifie que si le produit a eu un public fidèle, son utilisation a décliné au fil des ans, d'où son retrait le 1er juillet.

We're retiring Reader on July 1. We know many of you will be sad to see it go. Thanks for 8 great years! goo.gl/7joct

— Google Reader (@googlereader) 13 mars 2013

Pour les utilisateurs et développeurs intéressés par des alternatives à Google Reader pour la lecture de flux RSS, Google aiguille vers Google Takout afin d'exporter leurs données.

Fin 2011, Google avait déjà porté un coup de canif à Google Reader en l'amputant de fonctionnalités sociales pour les basculer dans Google+. La fin de la communauté Google Reader qui aboutit aujourd'hui à la mort du produit tout entier et dont les mises à jour étaient devenues une denrée très rare.

Pour les inconditionnels des fonctionnalités de Google Reader, Feedly a dans l'idée de proposer un clone du service.

L'annonce de Google fait en tout cas réagir en suscitant du mécontentement sur les réseaux sociaux ( et quelques parodies comme ci-dessous avec un énième détournement du film " La Chute " ), tandis que des pétitions en ligne voient le jour pour demander le maintien de Google Reader. Mais la décision de Google semble avoir été mûrement réfléchie.

Par Nabil Chaibi

Street View et incident WiFi : Google devrait payer 7 millions de dollars

Pour l'affaire de la collecte de données via les réseaux Wi-Fi rencontrés par les véhicules Street View, Google serait sur le chemin d'un accord amiable à 7 millions de dollars à la suite de la plainte d'une trentaine d'États aux USA.

En France, Google a écopé d'une amende de 100 000 euros de la Cnil. Une amende qui est venue sanctionner l'enregistrement par inadvertance entre 2006 et 2010 de données techniques ( identifiants SSID et adresses MAC de points d'accès Wi-Fi ) et de données concernant des " particuliers, identifiés ou identifiables ".

Cette collecte de données avait été opérée via des véhicules Street View lors de la rencontre de réseaux Wi-Fi non protégés d'utilisateurs.

Aux États-Unis, la Federal Communications Commission avait sanctionné Google d'une amende de 25 000 dollars pour son entrave à l'enquête dans cette affaire, mais sans conclure à une violation de la législation sur les écoutes téléphoniques.

Plusieurs États avaient toutefois porté plainte devant la justice. Selon Reuters, cette action devrait se solder prochainement par un accord amiable. La firme de Mountain View devrait payer 7 millions de dollars à partager entre la trentaine d'États qui avaient porté l'affaire au civil.

Par Nabil Chaibi

Google X Phone par Motorola : rumeurs sur les caractéristiques

Le X Phone de Motorola serait-il l'un des premiers à embarquer une plate-forme Tegra 4i ?

Pendant que Samsung prépare l'arrivée imminente de son smartphone Galaxy S IV, c'est le smartphone X Phone de Motorola Mobility, censé être le premier à être conçu sous la supervision de Google, qui fait un parler de lui par une nouvelle rumeur sur ses caractéristiques.

Saura-t-il apporter l'effet wow que le géant de la recherche souhaite donner aux gammes de smartphones du fabricant qu'il a racheté en 2011 ? La diffusion d'une offre d'emploi évoquant un projet X Phone semble en tous les cas attester du lancement prochain d'un smartphone que certains espèrent pour la conférence développeurs Google I/O du mois de mai.

Le site AndroidWorld en rajoute une couche en dévoilant les caractéristiques supposées du terminal, qui ressemble plus à la liste au Père Noël construite d'après les diverses rumeurs et annonces des dernières semaines qu'à un produit concret.

 

Ces informations issues d'une source anonyme évoquent un affichage 4,7" 1080p, à la manière d'un HTC One et en décalage par rapport à la flopée de smartphones avec écran 5" annoncés depuis le début de l'année.

Il pourrait embarquer un APN 16 megapixels au dos et un APN 5 megapixels en façade qui servirait aussi pour des fonctions de détection du mouvement des yeux pour déclencher le défilement de l'écran. On retrouve ici l'écho des rumeurs selon lesquelles Google promet des avancées significatives dans la partie appareil photo des Nexus (même si le X Phone n'est pas à proprement parler un modèle Nexus) et d'une fonctionnalité Smart Scroll attendue sur le Galaxy S IV.

Par ailleurs, le X Phone pourrait embarquer un processeur Tegra 4i, la version "smartphone" du Tegra 4 de Nvidia, plus compacte et avec modem LTE directement intégré, le tout dans un appareil qui ne dépasserait pas les 7,9 mm d'épaisseur. Possible mais cette plate-forme n'est pas attendue avant la fin de l'année au moins.

Par Nabil Chaibi

Talking Shoe de Google : un concept de chaussure parlante

 

Après le projet Google Glass, la Talking Shoe de Google ? Juste un concept... pour faire parler et sans commercialisation prévue.

Un microcontrôleur, un accéléromètre, un gyroscope, un capteur de pression, un module Bluetooth et d'autres technologies fourrés dans une chaussure. C'est la Talking Shoe de Google.

Elle peut délivrer des informations à l'utilisateur qui la porte via une communication avec un smartphone Android pour éventuellement les relayer sur Google+ par le biais d'une application, et jusqu'à les verbaliser grâce à un haut-parleur intégré.

De quoi se faire harceler par ses pompes mais il s'agirait d'une forme de motivation. La chaussure est capable de dire si l'utilisateur est au repos, marche, court, saute... et émet des commentaires parfois sarcastiques en fonction des mouvements.

Pas de commercialisation mais simplement un concept qui sert à mettre en évidence la nouvelle plateforme publicitaire Art, Copy and Code.

Cette expérimentation dans la lignée des objets connectés a tout de même droit à une présence sur l'espace Google Playground que la firme de Mountain View a préparé pour l'édition 2013 du festival SXSW qui se déroule actuellement à Austin aux États-Unis.

Par Nabil Chaibi

Les Runbo, des téléphones talkie-walkie sous Android. Par Nabil Chaibi

Capables de tout faire ou presque, les smartphones tentent de devenir le seul appareil que vous aurez toujours sur vous. Certaines fonctionnalités cela dit semblaient leur résister, comme le talkie-walkie. Les téléphones Runbo sont là pour pallier ce manque.

Présentés par des Chinois en tenue de camouflage dans les allées du CES, les Runbo (pour Rambo, très certainement) se déclinent en trois modèles, de droite à gauche, X3, X5 et X1. Le X1 est très basique: écran de 2 pouces, caméra frontale, quadribande GSM, 400 à 470 MHz pour la radio, haut-parler très puissant, batterie de 2 200 mAh et pointeur laser pour un prix d’environ 160$. Une déclinaison avec GPS devrait voir le jour.

Mais les modèles les plus intéressants sont assurément les X3 et X5 sous Android 4.0.4. Le X5 embarque un processeur à 1 GHz, 1 Go de RAM, 4 Go de stockage, un écran de 4,3 pouces, un slot microSD, deux caméras, un pointeur laser, deux emplacements SIM, Bluetooth, WiFi, GPS et les mêmes fréquences radio. Même spécifications pour le X3 excepté l’écran, seulement 3,5 pouces pour loger un clavier QWERTY. La bonne surprise vient du prix: seulement 320 $.

Terminons enfin en ajoutant que ces trois modèles, se voulant être des appareils de baroudeur par excellence, sont protégés par une bonne couche de plastique et de caoutchouc, de quoi les protéger de la plupart des accidents quotidiens.

Par Nabil Chaibi

Google évite le procès du siècle! Par Nabil Chaibi

Les autorités américaines,  ont depuis quelques temps lancé une enquête concernant la position dominante de Google dans la recherche en ligne.

Ce procès n'aura pas lieu. Jeudi dernier, le gendarme de la concurrence américaine a annoncé que son enquête, lancé en 2011, est terminée. La firme de Mountain View s'en tire pas mal...

"La FTC a mené une enquête approfondie sur les allégations selon lesquelles Google a manipulé ses algorithmes de recherche" au détriment de ses concurrents, mais cette instance a déclaré que ces fameuses modifications pouvaient être considérées comme des améliorations pour les utilisateurs, selon un communiqué  de la Federal Trade Commission.
L'instance a donc décidé de clore son enquête.

Par Nabil Chaibi

Apple envisage de racheter GPS Waze: Par Nabil Chaibi

Comme vous le savez, si il y a un événement concernant Apple qui a fait le buzz en 2012 c'est bien la déconvenue avec leur application GPS Plan. En vue d'améliorer celle-ci, Apple s'apprête a racheter un spécialiste du genre.



Avant la retour de Google Maps sur l'Appstore, GPS Waze a connu un franc succès en profitant des déboires d'Apple. En effet, ce n'est pas grâce aux satellites que l'application met à jour ses cartes, mais avec un ingénieux système collaboratif. Il faut noter que l'application est dèjà partenaire de la firme à la Pomme, mais celle-ci veut beaucoup plus, d'où l'offre de 500 millions de dollars proposée. Les fondateurs de Waze demandent quant à eux 750 millions de dollars. Pour Apple, cet achat lui permettra d'améliorer sensiblement son application Plan qui, comme je l'ai dit, est très décevante: erreurs de cartographie, manque d'informations et une modélisation 3D qui laisse à désirer. Pour les fondateurs de Waze, et bien... la question ne devrait pas se poser vu la somme qu'ils recevront. En tout cas, a leur place je serais très content à l'idée de gagner un demi milliard.

Par Nabil Chaibi

Nouveau Google Map: la fin des erreur cartographiques! Par Nabil Chaibi

L'application GPS de Google, Maps, est un véritable succès. Téléchargée 10 millions de fois en moins de 48h, elle symbolise la perfection d'un outil GPS. Il faut noter la disparition de toutes les petites erreurs de géographie commises au cours des siècles. The Wall Street Journal s'est amusé à en dresser la liste dans un article.

Par exemple, une erreur majeure imprimée sur les cartes du XIXe siècle: celle de la chaine de montagnes Kong, supposée se trouver quelque part à l'ouest de l'Afrique.

Autres fait, celui des îles Senkaku. Apple ne voulant pas se positionner entre les revendications chinoises ou japonaises, la firme a tout simplement décider de dupliquer l'île pour ne pas décevoir deux peuples.

Autre erreur moins sympathique pour Apple, en octobre dernier, plusieurs millions de personnes avaient pu, grâce à leur téléphone, situer et avoir une vue satellite d'une base militaire secrète localisée dans une région au nord de Taiwan. Je pense que les services de renseignement et le gouvernement chinois ont du apprécier cette bourde, leur facilitant la tâche.

Par Nabil Chaibi

Kodak, en difficulté depuis un moment, revend ses brevets pour un demi-milliard de dollars! Par Nabil Chaibi

Le géant déchu de la photographie Kodak a annoncé mercredi avoir trouvé des acheteurs pour 1 100 brevets que l'entreprise essayait de vendre depuis plusieurs mois et dont elle va finalement retirer 525 millions de dollars (396 millions d'euros). Le portefeuille va revenir à un consortium mené par deux sociétés spécialisées dans la gestion de brevets, RPX Corporation et Intellectual Ventures.


Mais un document transmis séparément à la justice liste une série des acteurs les plus importants du secteur technologique auxquels les deux sociétés vont accorder des licences, en échange d'une partie de la somme promise à Kodak. Sont cités Amazon, Apple, Facebook, Fujifilm, Google, Microsoft ou encore lesconstructeurs de téléphones RIM (BlackBerry), Samsung et HTC. L'équipementier télécom chinois Huawei, qui entre en force dans la téléphonie, est également dans la course.

Les enchères pour vendre ces brevets liés à la capture, le stockage et l'analyse d'images numériques devaient initialement s'achever en août, avant que l'entreprise ne les prolonge après des offres jugées décevantes. Kodak espérait au départ récupérer jusqu'à 2,6 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros), soit le quadruple de la somme obtenue. Le groupe a finalement décidé de réunir les acheteurs potentiels en un seul consortium, en profitant pour mettre fin à des litiges avec certaines des sociétés concernées.

Kodak a déposé le bilan le 19 janvier, victime au bout de 131 ans d'existence du retard pris dans le numérique. Il joue sa survie avec une lourde restructuration, passant par la cession ou l'abandon de toute une série d'activités et par des suppressions d'emplois. La cession de ses brevets pour au moins 500 millions de dollars était une condition posée mi-novembre par ses créanciers pour luiaccorder de nouveaux prêts censés favoriser sa sortie de faillite, prévue au premier semestre 2013.

Par Nabil Chaibi

Google Maps sur iPhone: les véritables raisons de ce cadeau apparent de Google à Apple: Par Nabil Chaibi

Si Google donne un coup de pouce pour améliorer les iphones, ce serait avant tout pour des raisons publicitaires....

Mais pourquoi Google a-t-il fait une fleur à Apple en instaurant Google Maps sur l'iPhone ? Rassurez-vous, il ne s'agit pas d'un cadeau fait à la marque à la pomme mais plutôt d'une stratégie bien ficelée de la part du moteur de recherche. En effet, Android a toujours été un accessoire de la stratégie publicitaire de Google. Ce dernier fait de l'argent grâce à Android notamment pour s'assurer que des compagnies telles que Apple ou Microsoft ne puissent pas casser ses propriétés de smartphones.

"Google fait de l'argent quand les gens utilisent les produits de Google ", explique Joel Spolsky, président de la start-up Overflow et auteur d'un livre sur les raisons qu'ont les entreprises technologiques de faire baisser les prix des produits secondaires. Ce dernier rajoute que l'objectif "d'Android est de créer une concurrence dans le marché des smartphones en réduisant ses prix, les smartphones étant des compléments des services internet de base". Mettre Google Maps ou Gmail sur l'iPhone permettrait donc de mettre les projecteurs sur les produits Google et, donc, sur Android.

Depuis son lancement Android a connu une croissance exponentielle. Il contrôle désormais 70% du marché mondial. Les dernières projections, sur les quatre prochaines années, tablent sur une domination des marchés des smartphones et tablettes ce qui va automatiquement ronger les parts de marché d’Apple. Pour rappel, Android est distribué de façon gratuite contrairement à Windows. De son côté Apple persiste dans un modèle fermé en refusant toute licence d’OS X.

Pour damer le pion à Google, son rival dans les smartphones et tablettes avec le système d'exploitation Android, Apple avait décidé de se passer de Google Maps en proposant une application maison. Son échec retentissant signe une véritable victoire de Google.

Par Nabil Chaibi

Siri VS Voice Search: comparatif vidéo signé Motorola: Par Nabil Chaibi

Motorola, dont la division mobilité est tombée dans l'escarcelle de Google il y a plusieurs mois, vient de publier un comparatif vidéo entre Siri sur un iphone 5 sous iOS 6 et Voice Search sur Atrix HD sous Android (Jeally Bean).

Plusieurs tests ont ainsi été effectués dans des domaines variés: météo, prise de rendez-vous, calcul mathématique basique, conversion d'unité, itinéraire, etc. Sans aucune surprise, c'est l'application Voice Search de Google qui sort gagnant de ce duel, mais le contraire aurait été surprenant étant donné que la société de Mountain View est derrière de ce test.

Il faut noter également que cette dernière est de plus en plus agressive envers Apple et n'hésite pas à publier un comparatif direct entre ses produits et ceux de la pomme. Après avoir mis en ligne son application Maps pou iOS, qui semble mieux répondre aux attentes de ses utilisateurs que Plans, Google s'attaque donc à la recherche vocale.

Par Nabil Chaibi

Google met le paquet avec Snapseed pour concurrencer Instagram: Par Nabil Chaibi

Face au fulgurant succés d'Instagram, racheté un milliard de dollars par Facebook cette année, Google n'allait pas rester les bras croisés. Jeudi, la multinationale de Mountain View a annoncé que son application Snapseed, qui permet de prendre et de partager des photos depuis un mobile ou une tablette, était désormais disponible gratuitement sur les derniers appareils IOS et Android.

L'interface de cette application ressemble beaucoup à celle d'Instagram. On peut prendre une photo en un clic ou en choisir une dans a bibliothèque de notre smartphone ou tablette, puis nous pouvons réaliser quelques traitements sur la photo comme dans Instagram. Grâce à Snapseed nous pouvons également recadrer une photo ou la retravailler. Enfin, on peut choisir l'intensité du filtre.

En revanche, l'application de Google ne permet pas de créer un profil, de suivre des utilisateurs ou encore de regarder les clichés pris par nos contacts. On peut dire que de ce point de vue, Instagram avec ses 100 millions d'adeptes, n'a pas trop de soucis à se faire. Du moins pour quelques temps encore....

Par Nabil Chaibi

Instagram désactive complétement l'integration des photos sur twitter: Par Nabil Chaibi

Les relations entre les deux réseaux sociaux ne semble pas s'améliorer. En effet, d'après les sites spécialisés comme le site de micro-blogging, il semble qu'instagram a complètement désactivé  l'intégration des photos, plus aucun aperçu n'est donc disponible.

En désactivant les Twitter Cards, Instagram (réseau social de photos racheté par Google) a lancé les hostilités face à Twitter puisque les utilisateurs ne peuvent plus voir les aperçus des photos prises par instagram. C'est un changement voulu par la société qui préfère rediriger ses utilisateurs vers son propre site afin d'offrir une "meilleure expérience". Ainsi, si vous partagez votre création sur Twitter, vous n'avez même plus le droit à une petite miniature redécoupée comme c'était le cas auparavant.
Pour le moment, Facebook et Instagram sont restés silencieux sur ce changement.

Certaines personnes commencent à surfer sur celui-ci en proposant des extensions pour Chrome et Firefox afin de réintégrer les photos d'Instagram dans les Tweets (Par exemple InstaTwit développé par Michael Schonfeld).

Finalement, c'est une nouvelle guerre qui se lance entre deux réseaux sociaux, reste à savoir maintenant comment va réagir Twitter. Certains annoncent même que celui-ci lancera son propre outils permettant de modifier et publier des photos. Il serait sage de le faire vu l'entrée fracassante de Google avec Snapseed.

Par Nabil Chaibi