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2/05/2013

Quels revenus pour les artistes, à chaque MP3 ou CD vendu ? Par Nabil Chaibi



L’Adami vient de publier un rapport rudement intéressant, puisque dévoilant les revenus perçus par les artistes à chaque morceau vendu en ligne, à chaque CD écoulé.

Le mystère plane autour des revenus des artistes. Combien gagnent-ils sur chacune de leur vente en ligne, sur chacun des MP3 qu’ils écouleront via les plates-formes de distribution les plus usitées ? L’Adami nous offre un début de réponse. En se basant sur 662 contrats phonographiques, l’Adami explique que les revenus sont fonction du nombre de ventes : 3 palliers seraient en vigueur.

Si un artiste vend entre 1 et 50 000 albums, il va toucher 6.4% sur un CD classique (« physique »), soit environ 80 centimes d’euros sur un CD à 13€, et 5.1% sur un album téléchargé. Concernant le second palier, entre 50 000 et 200 000 ventes, il est question de 8.1% sur un album physique (1,05 centimes d’euros sur 13€) et 6.4% sur un album téléchargé. Le dernier palier, le plus intéressant, et amorcé dès les 200 000 ventes, offre 9.7% sur un album physique (1,26€ sur 13€) et 7.7% sur une copie digitale.

Sur la question d’iTunes, un artiste ne toucherait que 0,04 centimes d’euros sur un morceau vendu 1,29€. Terminons avec le streaming : on évoque 0,0001 euro reversés à chaque écoute réalisée par un utilisateur lambda, n’étant pas abonné, et 0,004 euro reversés pour une écoute réalisée par un abonné. Ouch.

Par Nabil Chaibi

CST-01 : une montre flexible, design et innovante. Par Nabil Chaibi



La technologie E-ink dévoile des trésors d’applications innovantes. Bien loin de son usage primaire, l’affichage des livres électroniques (comme le Kindle d’Amazon), E-ink embellira la vie des geeks et des amateurs de design moderne. Après le clavier à affichage dynamique, voici la montre : CST-01 (pour Central Standard Timing 01).

Cette montre est d’abord une innovation technologique. Elle mêle un écran E-ink à une cellule microénergétique (MEC) et un chipset Seiko Epson. Selon les estimations des concepteurs, la cellule supporte 10 000 recharges (d’une durée de 10 minutes pour un cycle complet), dispose d’une autonomie d’un mois et dure 15 ans. CST-01 est aussi un bel objet de design, avec des lignes pures et modernes. Aucun bouton ne pollue ses courbes. 8 millimètres d’épaisseur et un poids de 12 grammes, la montre est flexible et très résistante. Elle est livrée avec une base de rechargement spécifique (qui se branche en USB) qui sert aussi à régler l’heure et les paramètres (affichage 12 heures ou 24 heures).

Faisant l’objet d’un appel au financement sur Kickstarter, vous avez encore trois petites semaines pour commander la vôtre, si vous êtes intéressé. Sachez cependant que cette montre a séduit assez de personnes pour être financée près de 4 fois la demande initiale. Comme quoi, une simple montre qui donne l’heure est encore capable de susciter l’intérêt.

Source : [Kickstarter et site officiel]

Par Nabil Chaibi

Iron Man 3 : la version longue de la bande-annonce Super Bowl. Par Nabil Chaibi



Marvel ne manque pas d’humour, et a glissé sur la toile une version « extended » (une version longue, quoi) du trailer d’Iron Man 3 diffusé hier soir, à l’occasion du Super Bowl.

Et cette version longue est pour le moins… déroutante. Mais comme on déteste les spoilers au plus haut point chez Gizmodo, on ne vous en dira pas plus ! Mise à part ça, ce trailer va tout de même être l’occasion d’apercevoir un Iron Man allongé au sol, l’air hagard, des lofts luxueux ravagés, des armures coûtant quelques millions de dollars partant en fumée, etc.

Décidément, le personnage de Marvel aura une fois de plus fort à faire pour se sortir du pétrin. Et cette fois, c’est son univers personnel qui sera mis à mal.

Dirigé par Shane Black, Iron Man 3 comptera dans son casting des pointures telles que Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow, Don Cheadle, Guy Pearce ou encore Jon Favreau. Sa sortie est prévue pour le 24 avril prochain.

Par Nabil Chaibi

Un terrain de jeu évolutif. Par Nabil Chaibi



Souvenez-vous : ces parties de basket, de handball, de volley-ball, dans le gymnase du coin, dont le sol était jonché de multiples lignes délimitant les différents terrains de jeu. Un enfer. Imaginez maintenant un terrain qui pourrait faire apparaître des délimitations d’aires de jeu à la demande !

Imaginé par l’entreprise allemande ASB Systembau GMBH, voici un terrain de jeu évolutif, arborant une finition en céramique semi-opaque, l’empêchant ainsi de « briller ». Car ce terrain, composé de panneaux de verre renforcés (2 x 2 mètres au maximum, et l’on évoque une couche de protection de 2mm), posés sur une sous-structure en aluminium, va pouvoir être doté d’éléments lumineux, qui feront office de lignes. Ainsi, il sera possible de faire apparaître les délimitations d’un terrain de football (du foot en salle, s’entend), de basket, de badminton, de volley-ball, etc.



Un terrain de jeu évolutif.


C’est grâcieux, et ça promet de belles perspectives dans l’avenir : s’il est déjà possible d’afficher en plus des lignes les scores dans le sol, il faut se dire que ce sol peut également être mué en un écran géant. Les publicitaires pourraient s’en frotter les mains, même si ce n’est pas l’intérêt des joueurs et des spectateurs.

Par Nabil Chaibi

Une Dreamcast portable ? Par Nabil Chaibi



La Dreamcast bouge encore. La dernière console de SEGA vient en effet de se voir déclinée dans une version portable, qui transpire le travail artisanal !

Un peu plus de 400$ : c’est la somme qui va vous être demandée pour vous autoriser à mettre la main sur une version portable dela Dreamcast, cette console à l’aura encore intacte, qui fit le bonheur des joueurs au début des années 2000, et qui, aussi déconcertant que ça puisse paraître, scella partiellement le destin de SEGA.

Cependant, inutile de sauter au plafond : cette Dreamcast portable a été faite par des fans, et sa finition laisse à désirer. Ne serait-ce par qu’elle se voit affublée d’un disgracieux lecteur de disques sur sa partie arrière, ou parce qu’elle semble bien trop épaisse pour être tenue en main d’une façon convenable.

Si vous n’avez pas froid aux yeux, vous pourrez toujours en commander un exemplaire en suivant ce lien.

[dcemulation]
Par Nabil Chaibi

Lancée à 1 448 km/h, une balle de ping-pong transperce une raquette. Par Nabil Chaibi



La question était brûlante, revenait sur toutes les lèvres, ou presque : à partir de combien de km/h une balle de ping-pong va être en mesure de transpercer une raquette ?

L’expérience est tout ce qu’il y a de plus sérieux : une fois lancée à 1 448 km/h (équivalent Mach 1.2 quand même !), une balle de ping-pong va être en mesure de traverser une raquette. Plus précisément, cette balle, lancée depuis un canon, va afficher la même dynamique et la même énergie qu’une balle tirée depuis un calibre .32.

Imaginé par le professeur Mark French, opérant à l’université de Purdue, ce canon est à voir en mouvements au travers de la vidéo qui suit. Mais ne comptez pas savoir comment l’homme s’est débrouillé pour autoriser un canon à lancer une petite balle à cette vitesse !

Par Nabil Chaibi

Google met la main à la poche pour aider la presse française. Par Nabil Chaibi



Google l’aura joué fine, dans le « combat » qui l’opposait il y a quelques jours encore avec les éditeurs français. Ne serait-ce parce qu’il a réussi à « contrôler » le montant de la somme qu’il leur versera.

Eric Schmidt, l’Executive Chairman de google, a décidé vendredi avec le Président François Hollande deux nouvelles initiatives, dont une qui nous intéresse particulièrement.

Voyez plutôt : il est question de la création par Google d’un fonds d’innovation pour la presse de 60 millions d’euros, pensé pour « accompagner la presse française dans son développement numérique, au bénéfice des lecteurs français. » D’un autre côté, le même Google a déjà promis qu’il allait déployer un « accord commercial » en direction des éditeurs, ce qui leur permettra d’user de ses services de manière plutôt intéressante, et d’accroître par extensions ses revenus. Le nerf de la guerre, tout simplement.

Lisons rapidement entre les lignes : il y a peu, le Président Hollande brandissait la menace d’une taxe en direction de Google s’il ne trouvait pas un accord avec les acteurs de la presse française. C’est fait, François Hollande s’en félicite, évoque « un accord historique », tandis qu’Eric Schmidt aura de son côté limité les dégâts : chaque année, Google génère plus de 1,5 milliard de dollars grâce à la publicité dans l’hexagone. Et tout le monde repart gagnant ?

[googlefrance]

Par Nabil Chaibi