Cette histoire a défrayé la chronique américaine il y a quelques jours. Annoncée comme l’un des plus gros canulars, la fausse petite-amie du linebacker américain de l’équipe de Notre Dame Manti Te’o a parfaitement orchestré son petit coup de théâtre grâce au célèbre réseau social Twitter.
Manti avait déclaré avoir reçu un coup de téléphone de sa petite-amie, Lennay Kekua, sur son lit de mort, juste avant de remporter un match avec son équipe. Une histoire ô combien larmoyante qui aurait pu redorer l’image du joueur, en lice pour le Trophée Heisman.
Si seulement tout cela avait été vrai. Lennay Kekua avait un compte Twitter, vérifié qui plus est, très actif, de nombreux followers, de nombreux tweets et une grosse pile de photos d’elle. Mais tout ceci était faux. Les photos avaient été volées, et modifiées, de différents comptes Facebook et Instagram.
Manti Te’o finira par affirmer avoir lui-même été victime de la supercherie, déclarant avoir rencontré et être tombé amoureux de ladite Lennay via Internet, sans jamais l’avoir vue de ses yeux. Il aura en tout cas fallu qu’une source, au courant de toute cette histoire, dévoile le canular pour que le rideau tombe. ESPN
, Sports Illustrated et le New York Times se sont en tout cas joliment fait avoir.
Un « hoax » très savamment orchestré qui relance en tout cas la question de l’identité numérique, son usurpation et la véracité des faits, notamment dans les réseaux sociaux.
Par Nabil Chaibi
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire