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2/11/2013

Robocaster, la guitare MIDI hybride



Les instruments de musique ont su profiter des avancées technologiques, de bien des façons différentes. Avec l’arrivée du tactile, de nombreux bricoleurs ont commencé à arranger guitares et autres instruments. Visionary Instuments en a depuis longtemps fait sa spécialité. Robocaster est leur toute dernière création.

Il s’agit d’une guitare électrique on ne peut plus classique dans laquelle l’équipe a incorporé de nombreuses fonctionnalités, toutes accessibles via les différents boutons et autres potentiomètres. Ceux-ci permettent d’envoyer des données MIDI au logiciel de votre choix.

Grâce à un microcontrôleur Arduino, vous pourrez appliquer tous les filtres imaginables à votre jeu, en temps réel. Regardez la vidéo ci-dessous pour vous faire une idée de la bête. Entièrement fabriquée à la main sur commande, la Robocaster est d’ores-et-déjà disponible au prix indicatif de 2 799 $.

[engadget]

Par Nabil Chaibi

La première chanson composée et enregistrée dans l’espace. Par Nabil Chaibi



Voici la première chanson composée et enregistrée dans l’espace. C’est le résultat de la collaboration entre le commandant Chris Hadfield et Ed Robertson, le chanteur des Barenaked Ladies. Ensemble, avec le goupe et la Wexforfd Gleeks Choir, ils ont enregistré I.S.S.
(Is Somebody Singing) en utilisant une connexion directe avec la Station spatiale internationale et le studio de la CBC Music à Toronto, au Canada.
Le thème principal est sur ce que l’on ressent quand on voyage dans l’espace et qu’on regarde à notre petite planète bleue pâle. Selon Robertson qui a contacté Jesus Diaz de Gizmodo US :


« Nous avons écrit la chanson ensemble, et ensuite il a enregistré sa partie à bord de l’ISS. Il a joué avec une démo que je lui avais faite et ensuite, nous avons joué ensemble en direct depuis Toronto avec sa performance à bord de l’ISS. C’était magique. »

Ce n’est pas la première fois qu’un groupe essaie de chanter avec un astronaute à bord de l’ISS. Il me semble que U2 l’a fait pour le lancement de sa tournée « 360 Tour ». Mais jamais, une chanson n’avait été composée et jouée avec un astronaute. Encore une première pour ce début d’année 2013.

Sans oublier que Hadfield a un joli brin de voix. Vous pouvez avoir la chanson ici.

Par Nabil Chaibi

Curiosity creuse son trou. Par Nabil Chaibi



Depuis que Curiosity est sur Mars, il trouve plein de… curiosités. Aujourd’hui, il vient de réaliser une nouvelle première intergalactique en perçant un trou de 6,4 cm de profondeur dans le sol rocheux martien pour récupérer un échantillon. Personne, (aucun robot) n’avait réussi ça auparavant.

6,4 cm de profondeur et 1,6 cm de large, le trou a été percé dans une roche sédimentaire qui pourrait détenir les secrets de l’environnement liquide qui régnait auparavant sur Mars. Dans les jours qui suivent, Curiosity va examiner attentivement l’échantillon et la poussière produite par le forage, et enverra les données à son quartier général sur Terre.

Selon John Grunsfeld, directeur des sciences à la NASA :


« Le robot planétaire le plus avancé jamais conçu est maintenant un laboratoire analytique entièrement opérationnel. Il s’agit de l’étape la plus importante pour l »équipe depuis l’atterrissage avec la Sky-Crane en août dernier, un nouveau jour de fierté pour l’Amérique. »

Une fois ramassée, la poudre de l’échantillon passera à travers un tamis pour enlever les fragments plus gros. La poudre plus fine sera analysée par l’instrument CheMin (contraction de Chimie et Minéraux)  et SAM (Sample Analysis at Mars).

Ce n’est pas tous les jours qu’on fait des trous sur une autre planète avec un rover télécommandé à plusieurs millions de dollars. Espérons qu’il découvre quelque chose de bien. [NASA]



Par Nabil Chaibi

Stormfly : votre poste de travail dans un (gros) bracelet. Par Nabil Chaibi



Stormfly est un produit en cours de développement créé par Now Computing. Il s’agit d’un bracelet qui cache une clé USB 3 embarquant une distribution Linux. Branchez-la à un PC, redémarrez et Stormfly prend le contrôle de l’ordinateur. Un environnement complet qui vous suit partout.

Il est parfois frustrant de passer d’un PC à un autre, de ne pas retrouver exactement le même environnement de travail et surtout les mêmes documents où que vous soyez (travail, domicile, en vacances, chez des amis, etc.). Stormfly résout une partie du problème. Branchez-le à n’importe quel PC (sous Windows ou Mac OS) et redémarrez. Et vous arrivez dans votre système d’exploitation, votre bureau, avec vos documents et vos applications. Stormfly prenant le pas sur le matériel hôte, si celui-ci dispose du Web, vous l’avez aussi.

Pour 20 dollars par an, Now Computing propose un service de sauvegarde en ligne des données du Stormfly. Si vous perdez votre bracelet, l’entreprise vous en vend un autre (à prix réduit) et lui injecte toutes vos données.

Seul vrai souci de Stormfly : son système d’exploitation. Il s’agit d’une distribution Linux. Même si de plus en plus de logiciels et de Jeux sont proposés pour Linux, la logithèque n’est pas comparable à celle de Windows, bien au contraire. De plus, l’ergonomie change légèrement et peut en dérouter plus d’un. Idéal pour les enfants ou les professionnels qui se déplacent beaucoup, Stormfly est très sécurisé. D’abord parce qu’il isole totalement l’OS hôte, empêchant la contamination par un virus (dans un sens comme dans l’autre). Ensuite parce qu’il crypte les données qu’il contient. Et si vous vous posiez la question, Stormfly fait aussi office de simple clé USB 3. Ça peut toujours servir…

Source : [Kickstarter]`

Par Nabil Chaibi

2/09/2013

Alcatel-Lucent : Ben Verwaayen, directeur général, sur le départ. Par Nabil Chaibi

Ben Verwaayen, nommé directeur général de l'équipementier Alcatel-Lucent en 2008, ne renouvellera pas son mandat qui se termine cette année. La recherche d'un successeur a commencé.

En 2008, Ben Verwaayen, ancien directeur de British Telecom et membre du conseil de Lucent, était nommé directeur général de l'équipementier télécom nouvellement formé Alcatel-Lucent, avec pour tâche de développer l'activité du groupe après la délicate phase de rapprochement entre Alcatel et l'américain Lucent menée par Pat Russo et Serge Tchuruk.

La fusion des deux entités n'a pas été de tout repos, avec son lot de restructuration des activités et de plans de licenciements, tandis que la dette s'est accumulée. Ben Verwaayen, prenant la casquette du gestionnaire de l'après-fusion, avait alors pour rôle de relancer la machine mais il a vite été confronté à des obstacles représentés par la crise économique mondiale de 2008-2009 et la montée en puissance rapide des équipementiers télécoms chinois, freinant les opportunités de croissance.



Face à ces difficultés, le groupe Alcatel-Lucent n'a jamais trouvé le rythme de croisière qui le ramènerait à l'équilibre et a vu ses pertes s'amplifier. Si déjà en 2011, la gestion du directeur général était déjà pointée du doigt, l'année 2012 a été particulièrement compliquée par un secteur télécom ayant réduit ses investissements, obligeant la société à annoncer une nouvelle réorganisation et la destruction de plus de 5000 emplois.

La sortie d'Alcatel-Lucent de l'indice CAC40 au profit de Gemalto et les tractations avec les banques d'affaires pour obtenir de nouvelles lignes de crédit mais avec le risque de perdre le contrôle d'activités stratégiques ont encore compliqué le tableau.

Le groupe annonce dans un communiqué que Ben Verwaayen ne renouvellera pas son mandat de directeur général qui doit se terminer cette année. Sa démission a été acceptée par le conseil d'administration dont le président Philippe Camus annonce que la recherche de son successeur va démarrer avec l'examen de candidatures internes et externes.

Par Nabil Chaibi

Nuance donne vie à Nina, assistante virtuelle pour applications mobiles. Par Nabil Chaibi

Alors que les assistants virtuels donnent une première idée de leurs possibilités sur iOS comme sur Android, Nuance Communications annonce la disponibilité en français de Nina, son assistante virtuelle pour applications mobiles.
Parmi les nouveautés de l'iPhone 4S lancé par Apple en octobre 2011, il y avait une fonctionnalité qui a fait beaucoup fait parler d'elle : l'assistant vocal Siri. Ce dernier permet de fournir des réponses à des requêtes formulées en langage naturel ou de réaliser certaines tâches à la voix.
Plus que de simples commandes vocales, qui existent depuis plusieurs années, Apple a commencé à donner une apparence de personnalité à son service en développant des réponses spécifiques à toutes sortes de questions, pouvant tendre à créer une relation de nature empathique incitant à son utilisation.
Cet aspect, que l'on retrouve dans les assistants virtuels des sites Web proposant du service après-vente ou du dépannage, peut s'avérer encore plus attractif sur mobile où la saisie d'informations reste soumise à de nombreuses contraintes.
Il peut donc être particulièrement intéressant de proposer ce type de service sur mobile, avec un pilotage à la voix qui ne nécessite qu'un minimum de manipulations, et dont l'apparente simplicité permet cependant de réaliser des tâches complexes, comme commander un produit en ligne ou réserver un billet.
 C'est ce que propose la société Nuance Communications, éditrice du logiciel de reconnaissance vocale Dragon NaturallySpeaking ou d'applications mobiles comme Dragon Dictation, en annonçant la disponibilité de son assistante virtuelle pour applications mobiles Nina.
Le service est déjà commercialisé dans le monde mais il supporte désormais 38 langues, dont le français, et il veut apporter ce mode d'interaction dans les applications mobiles sous Android ou iOS, sur smartphone comme sur tablette.
Nina reprend le principe de l'interprétation des requêtes en langage naturel, ce qui permet de poser une même question de différentes façons, mais elle possède aussi un autre atout : elle dispose d'une fonction de biométrie vocale capable d'identifier la personne formulant la requête.
Elle offre ainsi une couche supplémentaire de sécurité, ne déclenchant certaines actions ou débloquant le terminal qu'à partir d'une voix authentifiée. Si Nina n'est pas proposée directement au grand public, elle est disponible pour toute entreprise souhaitant l'intégrer dans ses logiciels mobiles et créer une expérience optimisée.
Nuance fournit d'ailleurs un kit de développement complet pour l'associer aux applications mobiles et en personnaliser l'aspect, la voix et l'aspect de Nina pouvant être modifiés. Cela fait plusieurs années que des expérimentations sont réalisées à partir d'interfaces vocales mais c'est peut-être sous la forme d'un assistant vocal " presque humain " que cette possibilité peut encore le mieux s'exprimer.

Canalys : un PC sur six vendu fin 2012 était...un iPad. Par Nabil Chaibi



Les analystes de Canalys ont déjà basculé depuis plusieurs trimestres dans l'ère post-PC, comptant les tablettes comme des ordinateurs. Du coup, le marché est en forte croissance et Apple est leader du secteur !

La tablette tactile est-elle un ordinateur comme les autres ? Si la plupart des analystes cloisonnent soigneusement ces deux catégories, chez Canalys, on a déjà fusionné les deux genres. Une vision qui pourrait d'ailleurs prendre de l'ampleur avec la multiplication des produits hybrides sous Windows 8, à la fois tablette et ordinateur.

Si donc l'on considère que l'on peut compter les tablettes comme des ordinateurs, le paysage du secteur est forcément beaucoup moins pessimistes que chez les autres cabinets d'études. Canalys voit ainsi un volume d'appareils écoulés au dernier trimestre 2012 de 134 millions d'unités en progression de 12% et dont plus d'un tiers est représenté par les ventes de tablettes.

 

En cumulant ordinateurs Mac et tablettes iPad, Apple serait ainsi leader mondial du secteur, avec 27 millions d'appareils écoulés sur cette période, devant HP ( 15 millions d'unités ), au coude à coude avec Lenovo qui se positionne à la troisième place avec seulement 200 000 unités d'écart.

De la même manière, les ventes de tablettes permettent dans le classement de Canalys au groupe Samsung d'occuper la quatrième place mondiale, devant l'américain Dell, en phase de sortie du segment des ordinateurs grand public.


Un marché des tablettes en phase de consolidation
Les analystes notent que les ventes de tablettes ont représenté 46,2 millions d'unités fin 2012, en hausse de 75%, pour 114,6 millions d'unités écoulées sur l'ensemble de l'année. Et sur la fin d'année, 3% seulement des tablettes embarquaient Windows 8 ou Windows RT.



Avec 720 000 systèmes sous Windows RT écoulés, Canalys estime que l'avenir de cette variante de Windows est mal engagé, entre partenaires restant à distance et stratégie de prix peu favorable à sa démocratisation.

Du côté d'Apple, les analystes suggèrent que l'iPad Mini crée un véritable effet de cannibalisation sur les ventes de l'iPad 4 (que le groupe de Cupertino assume d'ailleurs) tandis que des problèmes de pénurie de composants ont conduit sa part de marché à glisser sous la barre des 50%, pour la première fois, au dernier trimestre 2012.

Au-delà d'une présence grandissante des tablettes à petit écran ( 7 à 8" ), Canalys note que le marché des tablettes est en train de se structurer. Si les fournisseurs d'écosystèmes peuvent se permettre de proposer des tablettes à petit prix pour se rattraper sur les ventes de contenus, les fabricants de matériel purs devront accepter de jouer cette guerre des prix en rognant sur leurs marges ou sortir du marché.