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2/28/2013

Trop de nuits blanches affecte vos gènes !

Nuit Blanche


Inutile d’être étudiant pour connaître la nuit blanche. Solution ultime lorsqu’on est trop charrette sur son travail ? Une cafetière, une micro sieste sur le clavier, et c’est parti pour toute la nuit. Vous vous faites plus de mal que vous ne le réalisez…


Selon une nouvelle étude de l’Université de Surrey, toute personne qui dort moins de 6 heures par nuit s’expose à de fâcheuses conséquences.


En effet, un manque de sommeil régulier entraîne un dysfonctionnement des gênes ayant un rôle clef dans le processus d’auto-réparation de l’organisme. Telle conclusion ne peut être prise à la légère car nos gênes sont indispensables. Ils produisent constamment des protéines qui restaurent l’usure des tissus de notre corps…


Les scientifiques ont divisé un panel de 26 individus en deux groupes, l’un dormait moins de six heures par nuit durant une semaine, pendant que les autres roupillaient allègrement durant 10 heures. Les résultats sont sans appel. Avec moins de six heures de sommeil, certains des gènes du groupe en manque de sommeil ont effectivement cessé de fonctionner.


La suite n’est pas non plus rassurante puisque c’est précisément le fonctionnement de 711 gènes qui a été altéré. La plupart sont associés à des indispensables tels que le métabolisme, l’inflammation, l’immunité, ou le stress.


Inutile de rentrer chez vous faire une sieste, il y a tout de même de bonnes nouvelles. Les dysfonctionnements ne sont pas définitifs, une bonne semaine de dodo normal et régulier, le tout arrosé de tisane et vous serez comme neuf. En revanche, si les habitudes malsaines de sommeil se poursuivent, les problèmes de santé ne seront pas aussi facilement réversibles.


Aussi, ne vous sentez pas coupable d’exploser le bouton Snooze de votre réveil, il en va de votre vie. C’est que cela nous ferait presque une bonne excuse pour arriver en retard au bureau !


Sur ce, bonne nuit.


[telegraph]


Par Nabil Chaibi

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